Accusé depuis plusieurs semaines d’influencer l’opinion américaine en manipulant les sujets “tendance” sur son réseau social et en censurant certains contenus, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, rencontre aujourd’hui des personnalités conservatrices pour s’expliquer.
Facebook, acquis à la cause démocrate ? C’est l’accusation qui pèse sur le PDG du célèbre réseau social depuis plusieurs semaines. Mark Zuckerberg est en effet pointé du doigt par les milieux conservateurs pour avoir prétendument trafiqué la rubrique “Trending” (absente de la version française), qui permet de consulter les sujets les plus discutés du moment. Il y ferait apparaître prioritairement les contenus liés aux thématiques et candidats démocrates. Le créateur de Facebook reçoit donc une douzaine de personnalités conservatrices pour s’expliquer. Parmi elles figure un proche conseiller de campagne du candidat républicain Donald Trump, Barry Bennett. Les invités sont principalement des leaders d’opinion plutôt que des élus ou des hommes politiques républicains.
La polémique est née à la suite de la publication par le site d’information Gizmodo d’articles citant d’anciens employés de Facebook qui racontaient les pratiques du réseau social. Normalement, les “sujets tendance” sont déterminés par un algorithme, qui repère le nombre de mentions et les augmentations brutales. Les prestataires cités évoquent avoir écarté artificiellement des sujets liés à des personnalités conservatrices, tout en précisant qu’il s’agissait d’initiatives individuelles et non de consignes émanant de leur hiérarchie.