Le sélectionneur Didier Deschamps a convoqué jeudi tous les champions du monde pour les deux matches de reprise de l’équipe de France en septembre, excepté le gardien N.2 Steve Mandanda, blessé, remplacé par Benoît Costil.
Les Bleus affrontent l’Allemagne et les Pays-Bas les 6 et 9 septembre dans le cadre de la nouvelle Ligue des nations.
DD a misé sur la notion de groupe en le reconduisant, sachant que cet effectif est particulièrement jeune, comme il l’avait lui-même plusieurs fois souligné durant la compétition en Russie.
C’est logique, dans le sens où après notre sacre du mois de juillet, c’est la rentrée avec deux matches, un contre l’Allemagne et le deuxième au Stade de France devant notre public (face aux Pays-Bas). Steve (Mandanda), s’il n’avait pas été blessé, aurait été là aussi, a-t-il expliqué.
Costil, le gardien de Bordeaux (31 ans), faisait partie du groupe à l’Euro-2016 achevé en finale (défaite 1-0 a.p. face au Portugal). Il s’était ensuite fait doubler par le Parisien Alphonse Areola, puis faisait partie de la liste de suppléants, censés remplacer au pied levé un Bleu en cas de blessure jusqu’à 24 heures de l’entrée en lice dans le Mondial (un cas de figure qui ne s’est pas produit).
Rami était dans l’euphorie
D’autres suppléants comme le milieu Adrien Rabiot (qui avait refusé ce statut) ou l’attaquant Alexandre Lacazette devront donc encore patienter pour revoir la sélection.
Deschamps a donc rappelé le défenseur central Adil Rami, qui avait pourtant annoncé sa retraite internationale le soir de la finale du Mondial-2018 remportée face à la Croatie le 15 juillet à Moscou (4-2).
Il était dans l’euphorie, on le connaît. Il est dans une tranche d’âge où il est encore évidemment compétitif. C’est lui qui aura la décision, mais à partir du moment où il est au niveau, il est dans un grand club français, il est compétitif… il faudra que je discute avec lui. Mais il n’a pas hésité une seconde pour venir à ce rassemblement, au contraire, il est très heureux de venir, a dit le sélectionneur.
L’attente va être plus forte, mais ça ne doit pas être une pression, on ne va pas se plaindre d’être champions du monde. Il peut y avoir de la décompression, pour certains ça peut être un booster formidable qui donne encore plus de confiance et de force, a aussi noté Deschamps.