Le S&P a terminé vendredi une séance agitée en légère hausse après des propos du président Donald Trump sur la Chine jugés moins inquiétants que prévu pour l’économie américaine.
L’indice Dow Jones a cédé 0,07% à 25 383,11 points, le S&P-500, plus large, a gagné 0,48% à 3 044,31 tandis que le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 1,29% à 9 489,87 points.
Le marché a réagi dans un premier temps négativement à l’annonce par Trump qu’il ordonnait à son administration de révoquer le statut spécial que les Etats-Unis accordent à Hong Kong, en raison du projet de la Chine de durcir la législation sur la sécurité du territoire semi-autonome.
Mais le chef de l’Etat n’a fait aucun allusion à des actions qui pourraient mettre en péril les accords commerciaux avec la Chine, sujet de préoccupation majeur des marchés cette semaine.
Il a commencé à parler d’un ton très dur, a déclaré Chris Zaccarelli, directeur des investissements chez Independent Advisor Alliance à Charlotte, en Caroline du Nord.
Le marché redoutaient qu’il annonce des mesures importantes, préjudiciables à l’économie américaine. Puis, au fur et à mesure qu’il parlait, il est devenu clair que les mesures prises ne seraient.
Trump a également déclaré que les États-Unis mettaient fin à leurs relations avec l’Organisation mondiale de la santé, ce qu’il avait menacé de faire plus tôt ce mois-ci.
Le titre Twitter a cédé près de 2% à la suite des attaques répétées de Donald Trump à l’égard du réseau social.
Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a réaffirmé par ailleurs vendredi que la banque centrale était déterminée à faire usage de tous les instruments dont elle dispose pour soutenir l’économie face à la pandémie de coronavirus, une crise dont il a souligné le caractère inédit.