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Attentat de Côte d’Ivoire : le témoignage glaçant du prince Charles-Philippe d’Orléans

Le prince Charles-Philippe d’Orléans était présent sur le lieu de l’attentat qui a fait dimanche 16 morts sur la plage du Grand Bassam.

Charles-Philippe d Orleans candidate for French legislative elections
Charles-Philippe d Orleans delivers a press conference to present his candidacy for the legislative elections of the 5th district of the French from abroad (Andorra, Spain, Monaco and Portugal), in Paris, France, on May 9, 2012. Photo by Stephane Lemouton/ABACAPRESS.COM.

On nous tirait dessus, les balles fusaient, a raconté dimanche sur le site de Paris Matchle prince Charles-Philippe d’Orléans, qui se trouvait sur la plage de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire lors de l’attaque qui a fait seize morts. Cet ancien officier de l’armée de terre, descendant de la famille royale d’Orléans, était venu à Abidjan pour assister vendredi soir au gala de la Fondation Children of Africa présidé par la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.

Tout le monde s’est figé. Il était 12h30 (…), nous venions d’arriver d’Abidjan avec trois amis (…). Il faisait un temps de rêve, la mer était magnifique. (….) Le temps de me mettre en maillot de bain et de parcourir vingt mètres pour aller jusqu’à la mer avec un ami, on a entendu un premier tir, a-t-il ensuite raconté dimanche soir à Paris Match. Ce devait être cinq minutes après notre arrivée. Sans doute un calibre 22 LR. On aurait dit un pétard. Il y avait un monde fou sur cette plage à laquelle les Ivoiriens accèdent en payant. Tout le monde s’est figé un instant. Puis il y a eu un second coup de feu, du 9 mm sans doute, et là, tout le monde s’est mis à courir dans tous les sens, a-t-il poursuivi.

Partir (…) le plus vite possible. Nous avons rejoint mon épouse et nos autres amis, et sommes restés ainsi à l’abri quelques minutes. Puis, comme il ne semblait plus rien se passer, je suis reparti sur le sable vers la mer pour me baigner. Et là, ça a commencé à tirer dans tous les sens. Retour aux abris (…). Les gens couraient dans tous les sens. Et puis, on a vu des blessés, des morts peut être, sur le sable. Et là on s’est dit qu’il fallait partir, vraiment, le plus vite possible. A ce moment là, on entendait un tir toutes les dix ou quinze secondes. On nous tirait dessus, les balles fusaient. Le personnel de l’hôtel s’était mis à l’abri dans un bungalow tout en verre en bordure de plage, a encore raconté Charles-Philippe d’Orléans.

Sans doute des armes de poing. Je n’ai pas entendu quiconque crier ‘Allah u Akbar’, ni de rafales à répétition caractéristiques des armes automatiques. Je pense qu’ils avaient des armes de poing, type 9 mm ou Magnum. Ça tirait à droite, les terroristes remontaient par la plage, à pied, et aussi par la route, vers un hôtel plus important. On se sentait cernés, se souvient-il. Il a ensuite attendu une accalmie avant de foncer à la voiture, démarrer en trombe et filer vers Abidjan.

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