Donald Trump a reçu des représentants du Michigan dans ce qui a été décrit par l’équipe de Joe Biden comme une initiative pathétique.
L’étau se resserre autour du 45e président des États-Unis. Les espoirs de renverser le score de l’élection présidentielle du 3 novembre dernier, remportée par Joe Biden, s’amenuisent pour Donald Trump. Le candidat républicain à sa réélection a lancé de nombreux recours juridiques à travers le pays. Au grand dam de ce dernier, les résultats continuent d’être certifiés, en Géorgie par exemple, où après un recomptage la victoire de Joe Biden a été confirmée.
Dans le Michigan, la conclusion qui approche ne semble pas favorable à Donald Trump. Ce vendredi, le président avait invité – voire même convoqué selon le New York Times – dans son bureau, des représentants du parti républicain officiant dans cet État, où Biden est donné gagnant. Parmi ces invités au bureau ovale, se trouvaient les speakers de la chambre et du sénat du Michigan, respectivement Lee Chatfield et Mike Shirkey.
Tous deux, comme leurs confrères, ont assuré après leur rencontre avec le président qu’aucune irrégularité n’avait été observée dans le Michigan, où la date limite pour certifier les résultats a été fixée au lundi 23 novembre. Nous ne sommes pas au courant d’informations qui pourraient changer l’issue de l’élection dans le Michigan. Le processus de certification devrait se dérouler sans menace et intimidation, ont-ils déclaré dans un communiqué dont la première partie est surtout consacrée à la lutte contre le Covid dans le Michigan.
Le processus de certification dans le Michigan doit être libre de toute intimidation et menace, ont-ils ajouté.
Cette réunion a fait couler beaucoup d’encre et déclenché un véritable tollé côté démocrate. Bob Bauer, avocat de l’équipe Biden, a dénoncé vendredi une initiative affligeante et pathétique.
Le sénateur républicain Mitt Romney a accusé le président d’exercer des pressions manifestes sur les autorités nationales et locales pour renverser la volonté du peuple. Il est difficile d’imaginer une action pire et plus antidémocratique de la part d’un président américain en exercice, a lâché cet habituel critique de Donald Trump.