Le 61e sommet de la Cédéao qui s’est tenu à Accra, au Ghana a pris fin ce dimanche 3 juillet 2022. Le principal dossier, les mesures de sanctions à l’encontre du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée après la prise du pouvoir par des coups d’états.
Le Mali a bénéficié d’une levée partielle des sanctions justifiée par les progrès réalisés ces dernières semaines ont estimé les chefs d’État de la Cédéao.
De ces progrès, on note l’adoption d’une nouvelle loi électorale et le retour à l’ordre constitutionnel pour mars 2024.
Pour rappel, les sanctions incluaient la fermeture des frontières, le gel des avoirs maliens et la suspension des échanges commerciaux et financiers.
En revanche, la levée des sanction n’inclue pas les sanctions financières qui ciblent les dirigeants de la junte au pouvoir. Bamako reste également suspendu des instances de la Cédéao.
Quand au Burkina Faso, décision a été prise par la CEDEAO de lever la menace de sanctions qui pesait sur le pays depuis mars dernier.
Les raisons ayant permise la levee des sanctions sur Ouagadougou vient du rapport du médiateur, l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, qui fait état de deux avancées importantes dont la reduction de la durée de la Transition de 36 mois à 24, avec un retour des civils au pouvoir le 1er juillet 2024, la liberté de mouvement accordée à l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré.
Mais le Burkina Faso, comme le Mali, reste suspendu des instances de l’organisation ouest-africaine.
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