Ousmane Bougouma, 41 ans, professeur de droit à l’Université Thomas Sankara, a été élu vendredi président de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso.
Cette Assemblée Législative de la Transition fait office de Parlement jusqu’en 2024.
Il était également membre de la précédente Assemblée de transition et président de la commission des affaires générales, institutionnelles et des droits de l’homme (CAGIDH) de l’Assemblée législative de transition (ALT), a été élu avec 65 voix sur 67 votants.Succédant ainsi à ce poste, à Aboubacar Toguyeni, enseignant-chercheur en sciences halieutiques à l’Université Nazi Boni.
Les 71 membres de la nouvelle Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso ont donc pris fonctions vendredi, plus d’un mois après le coup d’État qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré.
Cette 3ème législature de transition se composent de 11 femmes et de 61 hommes. 18 d’entre eux ont siégé dans la législature précédente.
Ce parlement est chargé de voter les textes de réforme prévus pendant la transition. Les 71 députés ont été désignés comme suit:
– 20 par le chef de l`Etat
– 16 par les forces de défense et de sécurité
– 12 par les organisations de la société civile
– 13 par les représentants des régions du pays dont 1 deputé par région
– 10 par les partis politiques
Dans son adresse aux députés, le nouveau president de ALT, a déclaré, Notre pays le Burkina Faso vit des moments difficiles de son histoire. L’heure n’est pas aux célébrations ni aux réjouissances mais plutôt à l’engagement et à l’abnégation. Je vous exhorte à la sobriété, à l’effort collectif et à l’engagement patriotique, appelant ses pairs à un contrôle sans complaisance de l’action gouvernementale
Il est a noté queles membres de l’Assemblée législative de transition exercent un mandat gratuit et ne seront pas rémunérés, hormis des indemnités de session suite aux dispositions de la Charte de la transition, élaborée après une concertation entre la junte au pouvoir et les forces vives de la nation (partis, syndicats, société civile…), adoptée mi-octobre 2022.