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Une immense cité maya découverte sous la jungle abondante au nord du Guatemala

Chercheurs et scientifiques ont révélé que la cité, cachée depuis des siècles par la végétation de la région de El Petén, était une mégalopole d’au moins 2000 km2, composée d’au moins soixante mille bâtiments et d’une pyramide de trente mètres de haut.

Cité Maya
Cité Maya / ANDBZ/ABACA

Le National Geographic a révélé le 1er janvier, la découverte d’une cité maya qui dormait dans la jungle abondante du nord du Guatemala. Depuis des siècles, la végétation de la région de El Petén (à la frontière du Mexique et de Belize) recouvrait l’ancienne cité.

Pendant deux ans la fondation PACUNAM (un fonds de recherche guatémaltèque qui soutient les projets de recherche scientifique, le développement durable et la préservation de l’héritage culturel) a mené des recherches qui se sont avérées plus fructueuses que prévues. À l’origine, les chercheurs espéreraient trouver des systèmes souterrains dont les histoires des Mayas font souvent allusion «mais dont l’existence n’avait jamais été confirmée», explique le National Geographic. Personne ne prévoyait la découverte d’un tel héritage culturel et historique.

L’archéologue Kathryn Reese-Taylor a expliqué au magazine que «malgré des décennies à chercher dans les forêts tropicales, aucun archéologue n’avait été capable de mettre au jour ces sites.»

Cette étonnante découverte est le fruit d’un éventail d’outils à la pointe de la technologie. Matériels de détection et de télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR), drones, balayage laser, capteurs thermiques et photogrammétrie sont autant d’instruments mobilisés qui ont aidé à pénétrer au cœur de la luxuriante végétation.

Les vestiges retrouvés témoignent d’une société maya plus moderne que ce qu’escomptaient alors les chercheurs. Thomas Garrison, archéologue et acteurs des recherches, a déclaré dans les colonnes du magazine que «les images produites par cette technologie montrent bien que la région entière était très organisée et plus densément peuplée qu’on ne l’imaginait.» Marcello Canuto, archéologue à l’université américaine de Tulane, qui a lui aussi concouru au projet, a surenchéri: «Nous avons cette perception occidentale qu’une civilisation complexe ne peut pas se développer sous les tropiques […] Mais ce que prouvent les résultats de LiDAR, c’est que l’Amérique centrale, de la même manière qu’Angkor Vat au Cambodge, était un lieu de développement majeur pour des civilisations complexes et innovantes.»

Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

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