Samir Nasri a indiqué ce lundi qu’il ne reviendrait plus jouer en France. Le joueur de Manchester City a aussi tiré un trait définitif sur l’équipe de France.
Invité de l’émission J+1 sur Canal+ Sport, ce lundi soir, Samir Nasri a expliqué qu’il ne se voyait pas retrouver la Ligue 1 qu’il a quittée en 2008 pour rejoindre Arsenal. Le milieu de terrain de Manchester City, qui a tiré un trait sur les Bleus, a prolongé de cinq ans avec son club (jusqu’en 2019). «J’aime beaucoup le Championnat anglais, ma vie en Angleterre. Après (mon contrat), a dit l’ancien Marseillais, je suis plus dans l’optique de jouer dans la MLS, de découvrir autre chose que de revenir en France.»
«Même si mon père était sélectionneur, je ne retournerais pas en équipe de France»
Concernant les Bleus, un retour n’est pas à l’ordre du jour non plus. Il a tourné la page et ne suivra pas France – Arménie, jeudi. «La vraie rupture, a-t-il estimé, c’est 2012. Je voulais arrêter mais mon père m’a dit que je devais jouer la Coupe du monde. J’ai essayé d’être bon. J’ai fait une grande saison avec mon club avant la Coupe du monde 2014, j’avais de très bonnes stats. Ça n’a pas suffi. Sans manque de respect à qui que ce soit, quand j’ai vu la liste et certains qui y figuraient…»
«Même si mon père était sélectionneur, je n’y retournerais pas, a insisté Nasri. J’ai souffert avec la sélection. Au départ, c’était un rêve. C’était après la Coupe du monde 2006. J’apprenais. Rater une Coupe du monde, alors que je pense que j’avais le niveau, ça détruit un peu. Je ne suis pas parfait, j’ai des défauts. Mais quand on est un grand sélectionneur, on gère les ego.»