D’après Le Parisien, ce mardi, la maire de Lille aurait proposé discrètement ses services à François Hollande pour le poste de ministre des Affaires étrangères, à l’approche d’un remaniement gouvernemental imminent. Va-t-il intégrer la grande absente de son quinquennat?
À l’approche du remaniement qui paraît de plus en plus imminent – vraisemblablement autour du 15 février – les rumeurs et les hypothèses sur les arrivées et les départs vont bon train. La faute à un François Hollande qui met ses ministres sous pression et garde le secret absolu sur ses intentions. Mais ce mardi, Le Parisien révèle que Martine Aubry, l’actuelle maire de Lille et grande absente depuis le début du quinquennat, aurait proposé ses services en toute discrétion au chef de l’État pour le prestigieux poste de ministre des Affaires étrangères.
En effet, d’après le quotidien, l’ancienne Première secrétaire du Parti socialiste aurait fait savoir discrètement à François Hollande qu’elle se verrait bien au Quai d’Orsay. Un poste qui devrait se libérer à la suite du départ, de plus en plus probable, de Laurent Fabius pour le Conseil constitutionnel.
Une arrivée, plusieurs avantages
Si elle devait avoir lieu, cette nomination aurait plusieurs avantages pour François Hollande. D’une part, elle lui permettrait de tirer vers lui son gouvernement, actuellement composé de nombreux ministres vallssistes, et de retrouver une caution de gauche bienvenue après le départ, à la fin du mois de janvier, de Christiane Taubira. Autre avantage: l’arrivée d’une femme lui permettrait de retrouver un gouvernement paritaire, une promesse de François Hollande, mise à mal par la démission de la garde des Sceaux.
Problème: Ségolène Royal, qui avait affronté Martine Aubry pour la direction du PS dans un duel fratricide en 2008, est sur les rails, mais rien n’est encore joué. François Hollande aime beaucoup les surprises de dernière minute. Martine Aubry, qui a déjà été ministre du Travail entre 1991 et 1993, puis entre 1997 et 2000, a toutefois de quoi se rassurer: elle a le soutien de l’actuel ministre des Affaires étrangères, souligne le quotidien.