Cela ne s’était pas produit depuis 1993. Aucun tir n’a été signalé à New York ce week-end, une première en 25 ans. Le nombre de fusillades est globalement en baisse dans la capitale financière américaine.
C’est un moment historique. La Grosse Pomme a fêté son premier week-end sans fusillade en 25 ans, ont indiqué les forces de l’ordre de New York (NYPD). « Nous avons passé vendredi, samedi, dimanche, sans aucune fusillade, ni homicide », s’est félicité ce lundi James P. O’Neill, le commissaire de police de la ville, lors d’un point presse, avant de poursuivre : « C’est la première fois depuis des décennies, et c’est quelque chose dont non seulement la police new-yorkaise mais tous les New-yorkais peuvent être fiers ».
Cette brève parenthèse, dont s’est réjoui le maire de la ville Bill de Blasio lors d’une cérémonie officielle, a commencé jeudi à 11 heures 37 (heure locale) dans le quartier de Canarsie à Brooklyn, après qu’un homme au volant d’une Nissan noire a blessé un individu par balle avant de prendre la fuite. Elle a pris fin lundi 15 octobre à 13 heures 15, lorsqu’un individu âgé de 27 ans a pris une balle dans le pied, dans le Bronx. Le dernier week-end sans violence armée remontait à 1993.
Les fusillades en baisse
Le nombre de fusillades est globalement en baisse dans la capitale financière des États-Unis, qui compte 8,5 millions de personnes à son bord. Au 7 octobre, on dénombrait 600 victimes depuis le début de l’année, soit une baisse de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier.
Mais cette diminution n’empêche pas quelques pics dans des arrondissements bien précis (les fameux « borough »). Brooklyn et le Bronx, où sont concentrés la plupart des incidents, ont ainsi été le théâtre de nombreuses fusillades le week-end du 6 au 7 octobre.
Le nombre de meurtres est, lui, de nouveau à la hausse : sur la première moitié de 2018, la ville a enregistré 147 meurtres, soit une hausse de 8 % par rapport à 2017.