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Le Covid-19 n’aime pas les blagues

Les poissons d’avril ne sont pas les bienvenus cette année de coronavirus. Plusieurs pays ont décidé de punir les personnes qui se permettraient de plaisanter autour de la maladie.

Covid-19
Coronavirus | ImageBroker

Traditionnellement, le 1er avril est une date où beaucoup de personnes font des blagues de plus ou moins bon goût à leurs concitoyens.

Mais en 2020, la pandémie de coronavirus rend l’humour plus difficile.

La présidente de Taïwan, Tai Ing-wen, a même fait savoir sur son compte Facebook que quiconque se permettrait de faire des plaisanteries sur le Covid-19 serait puni.
La diffusion de fausses informations sur le virus est passible de trois ans de prison et d’une amende qui peut dépasser les 90.000 euros.

L’Inde s’attaque surtout aux « fake news » concernant le coronavirus. Dans l’Etat du Maharashtra, le gouvernement interdit toute fausse information susceptible de créer la panique ou de faire naître des rumeurs. 
Là aussi, contrevenir à ces règles peut vous exposer à des poursuites judiciaires.

En Thaïlande, les blagues autour du coronavirus sont réprimées, comme par exemple de se déclarer infecté(e) alors qu’on ne l’est pas vraiment. Dans un message sur Twitter, les autorités ont indiqué que ce genre de plaisanterie serait passible de prison ferme jusqu’à cinq ans.

Humour étrange d’une star de K-pop

Une mauvaise blague qu’a faite Kim Jaejoong, chanteur populaire du groupe de K-pop JYJ. Ce Coréen du Sud a posté sur son compte Instagram qu’il avait été testé positif au Covid-19, déclenchant une avalanche de messages de compassion et de souhaits de guérison de la part de ses fans.


 Une heure plus tard, l’artiste a affirmé qu’il s’agissait d’une blague… et les messages de ses followers se sont faits moins compréhensifs envers le chanteur qui affirme avoir ainsi voulu « augmenter la prise de conscience » de la pandémie par son public jeune.

Les entreprises ravalent leurs poissons d’avril

Dans le monde, de nombreuses entreprises ont publiquement annoncé renoncer à leurs plaisanteries traditionnelles du 1er avril. Ainsi, Google explique dans un mail à ses employés vouloir briser la tradition, « par respect pour tous ceux qui luttent contre la pandémie de Covid-19 ».


Quant à l’agence de conseil en communication londonienne Taylor Herring, son chef, James Herring, donne sur Twitter ce simple « conseil à toutes les agences de communication qui prévoient de faire un poisson d’avril : NE LE FAITES TOUT BONNEMENT PAS »

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