On lui avait dérobé son sac à main en 2002. Quatorze ans après, la police l’a retrouvé. Cette Américaine a pu redécouvrir avec émotion tous les objets qui faisaient alors son quotidien, de la pellicule photo au bipeur, jusqu’à son vieux courrier et les 4 dollars qui se trouvaient au fond.
S’il n’est pas certain que cela lui soit d’une grande utilité, elle aura au moins fait un bond dans le passé. La police a retrouvé le sac à main de cette Américaine qui lui avait été dérobé… quatorze ans plus tôt, rapporte ABC News. Il contenait même tous les objets qu’elle y avait laissés à l’époque: un téléphone portable de la génération d’avant les smartphones, de vieilles cartes de crédit, des chewing-gums, des pellicules photos et – objet d’un autre temps – un bipeur.
Le sac a été retrouvé par un employé, abandonné dans une poubelle devant une épicerie de Seabrook, une petite commune du New Hampshire, dans le nord-est des Etats-Unis. Il avait été volé à Lisa Hall Mazzaglia juste avant Noël, en 2002, sur le parking d’un centre commercial, alors qu’elle rangeait dans sa voiture des cadeaux qu’elle comptait offrir aux nécessiteux. Son sac à main, laissé dans le chariot, avait alors disparu.
Pourquoi quelqu’un a gardé mon sac tant d’années
Quand son téléphone a sonné pour lui annoncer la bonne nouvelle, Lisa Hall Mazzaglia n’y a pas cru. J’ai trouvé ça difficile à croire étant donné que mon sac était à cet instant même posé dans la cuisine mais ils m’ont assuré que c’était bel et bien le mien, explique-t-elle sur Facebook. Je me suis dit que ça devait être une erreur ou que j’étais victime d’une usurpation d’identité. J’ai ensuite brièvement pensé au sac que je m’étais fait voler il y a des années, mais ça m’a semblé ridicule. Sans compter qu’entre-temps, elle s’est mariée, a changé de nom et a déménagé dans le Massachusetts, un Etat voisin.
Et pourtant, après s’être rendue sur place, Lisa Hall Mazzaglia a dû admettre que c’était bel et bien le sien. Intact. Avec courrier, cartes de crédit, d’identité et tickets de caisse. Même quatre dollars qui traînaient au fond et que le voleur n’a pas dû voir, après avoir pris soin de vider le portefeuille de ses billets.