Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est dit vendredi plus optimiste que les responsables de l’Union Européenne sur la possibilité de conclure un accord post-Brexit, tout en ajoutant que la Grande-Bretagne pourrait quitter le bloc sans accord global si nécessaire.
Le négociateur de l’UE pour le Brexit, le français Michel Barnier, a reconnu cette semaine l’existence de sérieuses divergences pour parvenir à un accord et a fait remarquer que la Grande-Bretagne devait respecter la position de l’UE.
Le Royaume-Uni a quitté officiellement l’UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires lors d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année, le temps que les deux parties s’entendent sur leur relation future et évitent un Brexit sans accord.
Jusqu’à présent, aucun progrès significatif n’a été enregistré, les négociations achoppant notamment sur la pêche et les conditions de libre concurrence.
Les deux camps s’attendaient à que les nouvelles négociations de cette semaine permettent de relancer le processus. Las, la réunion individuelle prévue entre les négociateurs en chef a été annulée.
Interrogé par la radio LBC sur si le gouvernement britannique manquait de respect envers les règles de l’UE, Boris Johnson a répondu : Non, en aucun cas.
Nous devons nous assurer que nous obtenons un bon accord, a-t-il déclaré. En fait… Je suis un peu plus optimiste que Michel (Barnier, ndlr), il y a un bon accord à conclure mais évidemment si nous ne parvenons pas, nous aurons aussi la très bonne option d’un accord de type australien.
L’Australie n’a pas d’accord commercial global avec l’UE. S’il existe des accords spécifiques pour certains produits, la plupart des échanges commerciaux entre l’UE et l’Australie suivent les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).