Il faut comprendre que la plupart des milliardaires de la Silicon Valley sont des “milliardaires sur papier”, et Mark Zuckerberg en fait parti. Ce qui veut dire en terme simplifié, que tant qu’il n’a pas vendu ses actions, sa fortune reste virtuelle et peut connaître d’importantes fluctuations.
Et c’est ce qui s’est passé ce jeudi avec le décrochage du titre Meta, qui a dégringolé de 26% à la Bouse de Wall Street. La valeur nette de Mark Zuckerberg a fondu de 30 milliards de dollars.
Il faut savoir que Mark Zuckerberg est dans le top 10 du classement Forbes des personnes les plus riches au monde. Sa fortune est estimée à 85 milliards de dollars, et actuellement classé en douxieme position, très loin derrière Elon Musk avec 234 milliards de dollars. Et les turbulences ne sont sans doute pas terminées.
Rien qu’en debut de semaine, Facebook/Meta venait d’annoncer l’abandon de son projet de Cryptomonnaire.
L’avenir
Meta, la maison mère de Facebook, est attaquée de tous les côtés. Le réseau social a perdu des utilisateurs pour la première fois de son histoire au dernier trimestre, et ses bénéfices trimestriels ont reculé de 8 % sur un an. Concurrence de TikTok, restrictions d’iOS sur le pistage des utilisateurs, difficile monétisation des Reels d’Instagram, etc. Les facteurs sont multiples. Alors que 98 % du chiffre d’affaires de Meta provient de la publicité. Chose que Wall Street semble ne se rendre compte que maintenant.
Conscient de ces risques et des menaces de régulation des autorités américaines, Mark Zuckerberg a tenté un coup de poker : tout miser sur le métavers, qu’il considère comme le futur d’Internet.