L’université Cheikh Anta Diop de Dakar a vécu la journée du 8 mars. Des associations de femmes se sont illustrées en organisant cette occasion un don de sang à la Fac Sciences et techniques et à la cité Claudel où logent pratiquement que des étudiantes, une consultation gratuite sur les infections sexuellement transmissibles (IST) y a été tenue. En marge de cette rencontre, des révélations ont été faites.
Des chiffres effarants à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar où la situation devient de plus en plus alarmante concernant les infections sexuellement transmissibles (IST). D’après des études faites par l’ONG Marie Stopes International, une association qui œuvre dans le domaine de la santé de la reproduction, au niveau de ce temple du savoir, sur 100 étudiants, les 90 traînent avec des IST.
« Ils l’ont obtenu, soit par l’insalubrité dont ils font face, ou bien la promiscuité ou bien même des rapports sexuels non protégés », a déclaré Aminata Séne, agent marketing social de l’espace jeune de Marie Stopes International au Sénégal. Et de poursuivre : « Il y a beaucoup d’IST à l’UCAD où nous attendons plus de 150 étudiantes à la cité Claudel pour leur apporter gratuitement notre soutien ».
Selon elle, parmi ceux qui contractent ces maladies, beaucoup d’entre eux ont des infections sévères et n’ont pas la possibilité d’aller à l’hôpital pour se faire diagnostiquer. « Raison pour laquelle, Marie Stopes vient en appui au gouvernement sénégalais pour aider les jeunes à avoir accès aux offres de service de santé tel que les dépistages du cancer du sein, du col de l’utérus, des IST mais surtout l’information-conseil , parce que les jeunes la possibilité de parler de sexualité » a expliqué Aminata Sène dans les colon.
