Pour nous aider à rajeunir, Botox et acide hyaluronique sont sur le point de se faire détrôner par de nouvelles injections bios et high-tech qui misent sur l’harmonie avec la peau. Tour d’horizon avec des spécialistes de l’esthétique.
Donner un coup d’éclat à son visage, rajeunir sans en avoir l’air… On connaît les injections de Botox et d’acide hyaluronique. Ces dernières vont-elles voir leur suprématie remise en question par l’arrivée de nouveaux injectables ?
Elaborés grâce à des travaux et des découvertes issus des dernières recherches médicales et revendiquant une totale affinité avec la peau, ces derniers sont soit extraits du corps (plasma, graisse), soit l’un de ses constituants (calcium).
La graisse, le nouvel antirides
Non, nos bourrelets ne sont pas juste là pour alourdir notre silhouette. Ils constituent la réserve du corps la plus riche en cellules souches, capables de se différencier en différents types cellulaires. De quoi inspirer la médecine esthétique depuis une vingtaine d’années.
Aujourd’hui, ces injections figurent sur le podium des actes les plus pratiqués après celle de toxine botulique et d’acide hyaluronique (source Imcas 2012). Concrètement, le chirurgien aspire un peu de graisse au niveau des genoux ou des cuisses, puis la réinjecte après l’avoir centrifugée.
Les indications sont les mêmes que pour l’acide hyaluronique : défriper des joues, remodeler des pommettes, lisser une bouche, combler des rides ou des cernes et galber un ovale. La graisse a aussi un effet éclaircissant sur les tâches.
La correction est définitive
« La graisse n’est pas rejetée par l’organisme et ne provoque aucun effet secondaire, commente le Dr François Niforos, spécialiste en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Elle vient remplacer celle des tissus cutanés qui fond avec l’âge. Elle a aussi un effet stimulant sur la production de collagène et d’élastine, fibres de soutien de la peau. »