Près de 70 % des femmes enceintes en souffriraient, surtout au premier trimestre, vraisemblablement sous l’influence des hormones. Les réflexes à adopter pour se soulager.
1. Je petit-déjeune au lit. Avaler quelque chose avant de poser le pied par terre limiterait les premières nausées de la journée. Alors, on prévoit de l’eau et un en-cas sur sa table de nuit, on petit-déjeune sous la couette et on attend 15 minutes avant de se lever.
2. Je privilégie une cuisine basique. Exit plats trop riches, spécialités exotiques… difficiles à digérer et générateurs d’odeurs fortes. Plus la nourriture est neutre, plus elle a de chance de passer.
3. Je cuis, puis j’assaisonne. En optant pour des cuissons douces (vapeur, four, papillote…) et en ajoutant les matières grasses après, on évite les graisses cuites indigestes et les odeurs de cuisine incommodantes. Bien aussi : les aliments froids et les crudités, lavées soigneusement.
4. Je râpe du gingembre. Cette épice est le seul “traitement” naturel et sans effets secondaires reconnu par l’Organisation mondiale de la santé contre les nausées de la grossesse. On l’utilise pour parfumer ses plats, et on peut aussi la trouver dans les magasins bios et exotiques en pastilles à sucer ou en jus.
5. Je répartis mes apports alimentaires sur la journée. Pas de repas plus important qu’un autre. Par ailleurs, un repas trop copieux et/ou trop riche favorise l’écœurement. Si possible, on veille à avoir, à chaque repas des féculents, un morceau de viande bien cuit ou du poisson, un laitage et un fruit.
6. Je prévois des collations. Avoir le ventre vide renforcerait les malaises. En plus des repas, on prévoit des en-cas en milieu de matinée et d’après-midi, et éventuellement avant le coucher.
7. J’adopte les infusions. Café et, dans une moindre mesure, thé contribuent souvent à accentuer les nausées. De plus, la caféine et la théine qu’ils contiennent sont déconseillées à forte dose durant la grossesse, et le thé empêche la fixation du fer. On se fait un thermos de tisane et on en sirote régulièrement. Cela permet aussi de bien s’hydrater.
8. Je prends le temps de manger. S’alimenter tranquillement favorise une meilleure digestion et limite la sensation de ventre lourd après le repas. C’est aussi l’assurance d’une meilleure assimilation, garante d’une satiété plus durable.
9. Je mets en place des alternatives. Dégoûtée par la viande rouge ? On opte pour des œufs ou du jambon. Impossible d’avaler un morceau de fromage ? On remplace par du yaourt. L’idée, c’est de réussir à consommer un aliment dans au moins chacune des grandes familles que sont les féculents, laitages, viandes ou poissons… pour ne manquer de rien.
10. Je cède à mes envies. Si, malgré les nausées, on a brusquement envie d’une pâtisserie, on ne se prive pas. À condition de rester dans la limite du raisonnable.