Comme après chaque journée de Ligue 1, Francefootball.fr vous livre les cinq enseignements à en retenir. Voici le trentième épisode de la saison.
L’OM a vraiment un problème avec les gros
Cela s’est encore confirmé ce dimanche, l’Olympique de Marseille a un mal fou à jouer contre les cadors du Championnat, le PSG, Monaco, et Lyon. Cette saison, les hommes de Rudi Garcia affichent d’ailleurs un triste bilan de deux points obtenus sur dix-huit face à ces grosses cylindrées. Aucune victoire au compteur, et seulement deux matches nuls, contre Monaco (2-2) et Paris (2-2), pour un bien piètre bilan. Depuis 2015-16, en 18 rencontres face à ces équipes, le bilan fait d’ailleurs encore plus peur : 0 victoire, 7 matches nuls, et… 18 défaites. Très à l’aise face aux autres équipes de l’élite en 2017-18, Marseille pourrait regretter d’avoir été si peu efficace cette saison, en concédant le match nul dans les derniers instants face à Paris chez lui par exemple, ou en ayant laissé filer le point du nul contre Lyon au Vélodrome. Car Lyon, à la faveur de sa victoire dans le dernier Olympico (3-2), est plus que jamais sur les talons de Thauvin et compagnie. Motif de satisfaction néanmoins pour les Phocéens : l’adversaire le mieux classé qu’ils auront à affronter d’ici la fin de l’exercice est Montpellier, actuel septième au classement.
Lyon a un mental inattendu
Dans son match de la dernière chance au Vélodrome, l’OL a prouvé qu’il ne manquait pas de mental. Tout le monde semblait croire que la victoire de Marseille était inéluctable et que la saison lyonnaise allait se terminer dès le mois de mars. En s’imposant sur le fil, les Rhodaniens peuvent toujours rêver du podium puisqu’ils ne sont plus qu’à deux points de l’OM. Après leur élimination de la Ligue Europa par Moscou jeudi dernier (2-3), les ouailles de Genesio n’ont jamais baissé les bras dimanche soir. Il fallait que Lyon soit fort mentalement pour ne pas sortir du match après l’ouverture du score de Rolando (1-0, 31e) ou quand Mitroglou égalisait dans les dernières minutes (2-2, 84e). Laissé sur le banc au profit de Cornet, Depay était celui qui offrait une victoire surprise à l’OL au bout du suspense. Lyon s’offre une deuxième victoire consécutive en Ligue 1 (une première depuis janvier) et peut remercier son mental d’acier qu’on ne soupçonnait pas.
Les matches à 13 heures, après tout, pourquoi pas
Exceptées les deux heures de décalage au niveau de l’horaire, a-t-on vraiment trouvé une différence entre ce Nice-PSG de 13 heures et le Metz-Nantes de 15 heures par exemple ce dimanche ? Pas tellement. Bien sûr, tout avait été préparé pour cette première à destination du marché asiatique : le futur champion de France face à une équipe qui pratique un bon football, un stade plein qui met l’ambiance… Mais après tout, pourquoi pas continuer, comme en Angleterre, Italie, Espagne et Allemagne, de temps en temps avec cette programmation. Notamment, par exemple, pour mettre en place des «Super Sunday» comme en Angleterre lors des journées avec des gros chocs. C’est en bougeant et se mettant en phase avec son époque que la Ligue 1 pourra progresser.
La course à l’Europe risque d’être intense
En haut de tableau, on sait que le PSG va être champion de France et on se dit depuis plusieurs semaines que la bagarre pour le podium entre Monaco, Marseille et Lyon va nous tenir en haleine jusqu’au bout. Mais ce n’est pas tout, la course pour les autres places européennes (5e voire 6e) est en train de devenir de plus en plus intéressante. Six points séparent désormais Rennes, 5e, et Saint-Étienne, 9e. Encore huit matches pour tenter d’aller conquérir l’Europe. Et chaque journée sera un tournant. Par exemple, juste après la trêve, Nantes reçoit l’ASSE, avant que Nice n’affronte Rennes la semaine suivante, etc.