Promesse de longue date de Google, c’est aujourd’hui que la société américaine commence le déploiement d’un bloqueur de publicité directement intégré à Chrome. Sur le blog dédié au navigateur, Google revient sur son fonctionnement, son affichage et les répercussions attendues pour les utilisateurs.
Annoncé depuis plus d’un an maintenant, le bloqueur de publicités directement intégré à Chrome est désormais une réalité. Google oblige, il ne faut pas s’attendre à un bloqueur de publicités aussi strict que les traditionnelles extensions Adblock ou uBlock. Non, ce bloqueur va en effet se contenter de bloquer les publicités qui ne respectent pas les bonnes pratiques d’affichage publicitaire sur Internet recommandées par la Coalition for Better Ads.
Concrètement, seules les publicités jugées envahissantes par la Coalition for Better Ads seront bloquées, que ce soit sur desktop ou sur mobile. Publicités trop grandes, impossibles à fermer, qui suivent le défilement, attente d’un compte à rebours avant de voir le contenu d’une page et pop sur mobiles seront désormais bloqués. Google a également annoncé qu’il n’hésitera pas à bloquer les publicités provenant de sa propre régie ou de ses serveurs si elles étaient contraires aux recommandations.
Un outil pour vérifier que son site est en conformité
Autre précision importante : dans le cas où Chrome s’aperçoit que la page contient des publicités gênantes, il ne se contentera pas de bloquer la seule publicité mise en cause, mais l’intégralité de la publicité sur la page. Une façon d’inciter les éditeurs de sites web à vraiment respecter les recommandations décrites plus haut.
Pour aider et inciter les éditeurs de site web, Google met à disposition un outil, Rapport relatif à l’expérience publicitaire, permettant de savoir si son site web respecte bien les recommandations de la Coalition for Better Ads. Il s’agit d’un test qui indique s’il n’y a pas de problème relevé, s’il y a des choses à modifier (avertissement) ou si le test a complètement échoué. Selon Google, en février 2018, 42 % des sites qui ont échoué au test dans un premier temps ont travaillé de façon à être en conformité avec les nouvelles règles. « C’est exactement le résultat que nous attendions » s’est satisfait Google sur son blog.