La bibliothèque de l’ONU, baptisée Dag Hammarskjöld du nom du secretaire général des Nations Unies mort en 1961, a dévoilé le 31 décembre dernier sur Twitter le titre de l’ouvrage le plus recherché de l’année 2015.
Il s’agit d’une thèse de Ramona Pedretti intitulée L’immunité des chefs d’État et des représentants de l’État face aux crimes de guerre. Un choix de lecture jugé plutôt embarrassant pour certains internautes. L’ouvrage a-t-il été uniquement parcouru pour échapper à la Cour internationale de justice de La Haye?
Selon le site Vox, la chercheuse tente de répondre dans ses écrits à plusieurs questions de droit, notamment les risques encourus par les chefs d’État et la capacité d’un tribunal étranger à les poursuivre.
La bibliothèque -fermée au public- héberge quant à elle la production documentaire de l’institution internationale qu’elle met à disposition des délégations membres de l’ONU. En septembre dernier on apprenait que le bâtiment qui abrite la bibliothèque des Nations unies à New York allait être fermé pour une durée indéterminée car trop exposé à des risques d’attentats.