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Nicolas Sarkozy : La France n’est pas une race mais une culture, une identité

Nicolas Sarkozy est revenu sur l’exclusion de Nadine Morano de la liste des Républicains de Meurthe-et-Moselle, à la suite de ses propos sur la France, pays de race blanche.

Nicolas Sarkozy | Crédit Image : Frédéric Bukajlo Crédit Média : RTL
Nicolas Sarkozy | Crédit Image : Frédéric Bukajlo Crédit Média : RTL

Nicolas Sarkozy était l’invité de RTL ce mercredi 4 novembre. Interrogé par une auditrice, il est revenu sur l’exclusion de Nadine Morano de la liste des Républicains, en Meurthe-en-Moselle, à la suite de ses propos sur la France étant un pays de race blanche.

Quand un humoriste insulte qui que ce soit, c’est inadmissible, sexiste, scandaleux et indigne, déclare Nicolas Sarkozy, par rapport aux insultes de Nicolas Bedos à l’encontre de Nadine Morano. Mais je ne suis pas un humoriste. Mon travail, ce n’est pas de monter sur scène pour faire rire. Mon travail, c’est de venir à RTL, présenter des solutions pour tous les Français.
Sarkozy ne regrette pas l’exclusion de Morano

J’ai considéré qu’on ne pouvait pas être tête de liste dans un département comme la Meurthe-et-Moselle en expliquant dans le même temps que la France était une race. Parce que la France n’est pas une race, c’est une culture, une identité, un idéal, une aspiration, une communauté de valeurs mais pas une race. On peut être Français, quel que soit sa couleur de peau, et je ne reviendrai pas là-dessus.

La République, ce n’est pas une question de race
    Nicolas Sarkozy
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Les Républicains, ce n’est pas un slogan, ce n’est pas un mot en l’air, ce n’est pas une chose pour faire bien, appuie Nicolas Sarkozy. La République, ce n’est pas une question de race. J’étais triste de faire cela, mais je l’ai fait. Quand on est président d’une famille, le chef, on doit prendre des décisions. Les autres commentent, moi je dois décider. Si c’était à refaire, je le referais. Ça m’a coûté, mais c’était mon devoir de le faire.

J’ai dit à Nadine Morano : ‘Il suffit simplement de me faire un petit mot en disant que les mots avaient dépassé ta pensée, que ce n’était pas ce que tu voulais dire, et on oublie tout ça’, indique Nicolas Sarkozy. Mais j’ai pensé à tous nos compatriotes, qui sont d’ailleurs pour certains Français depuis plus longtemps que moi, et dont le père vient de Hongrie, que je ne pouvais pas accepter cela. Justement parce que je voulais parler à tous les Français.

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