La junte militaire qui a évincé le président du Mali a jusqu’au 15 septembre pour nommer un chef civil qui dirigera la transition.
Les dirigeants du bloc régional ouest-africain, la Cedeao, ont déclaré que le président et le Premier ministre civils proposés mèneraient le pays vers de nouvelles élections.
La junte doit encore répondre à l’annonce faite lundi lors d’un sommet auquel ont participé huit chefs d’État à Niamey, la capitale du Niger.
La Cedeao souhaite que la transition se fasse dans un délai d’un an, mais la junte a déclaré par le passé qu’elle préférait “un délai raisonnable” et a suggéré au moins deux ans.
La junte militaire a tenu des concertations sur la transition avec les parties politiques et la société civile.
Le président évincé Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu aux Émirats arabes unis pour y être soigné le week-end dernier après une mini-attaque cardiaque.
Il a été détenu par la junte et a démissionné le 18 août après des mois de manifestations de masse initiées par le mouvement du 5 juin.