Sean Parker, fondateur de Napster, investit 250 millions de dollars contre le cancer

Sean Parker, en mars 2013. - Michael Buckner - Getty Images North America - AFP

Le jeune milliardaire américain Sean Parker, fondateur de Napster, vient de créer un institut de recherche dédié à la recherche sur les immunothérapies, dans laquelle il a investi 250 millions de dollars.

Sean Parker, en mars 2013. – Michael Buckner – Getty Images North America – AFP

Il met sa fortune à disposition de la recherche médicale. Le milliardaire et star de la Silicon Valley Sean Parker a décidé d’investir un quart de milliard de dollars dans la lutte contre le cancer et de créer un institut consacré à la recherche sur les immunothérapies, nouveau traitement prometteur.

Plus grosse donation jamais faite en immunothérapie

A la tête d’une fortune évaluée à 2,4 milliards de dollars, l’homme d’affaires de 36 ans, incarné par Justin Timberlake dans le film The Social Network, est une personnalité influente et controversée de la Silicon Valley. Premier président de Facebook, il est accusé d’avoir torpillé l’industrie du disque en fondant le site de partage de musique Napster.

Celui qui se définit comme un pirate philanthrope contribuait déjà à coup de millions de dollars depuis 2005 à la lutte contre cette maladie, et a fondé en 2015 une organisation, The Parker Foundation, dotée de 600 millions de dollars pour agir dans différents domaines.

Nous sommes à un tournant dans la recherche contre le cancer et il faut optimiser le potentiel unique des immunothérapies de manière à transformer tous les cancers en maladies pouvant être contrôlées. Cela permettra de sauver des millions de vies, a-t-il déclaré mercredi dans un communiqué pour annoncer son don.

Qualifiée de plus grosse donation jamais faite dans le domaine de l’immunothérapie, elle s’accompagne de la création de l’Institut Parker pour l’Immunothérapie contre le Cancer, et doit être célébrée mercredi lors d’une soirée de gala à Los Angeles.

L’immunothérapie au coeur de la recherche

Les immunothérapies, développées depuis une dizaine d’années, consistent à doper le système immunitaire pour qu’il puisse détecter et détruire les cellules cancéreuses. Cette maladie pourrait tuer 22 millions de personnes d’ici 2030 selon l’Organisation mondiale de la santé.

Lire la suite sur bfmtv.com

Articles simulaires

Couchers tardifs et manque de sommeil peuvent abîmer le cerveau des enfants

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?