La Chambre des représentants des États-Unis a approuvé mardi 10 mai une aide supplémentaire de plus de 40 milliards de dollars pour l’Ukraine.
Le projet de loi a été adopté par 368 voix pour et 57 contre. Tous les votes négatifs provenant des républicains.
Il y a deux semaines, le président Joe Biden avait demandé au Congrès d’approuver une aide supplémentaire de 33 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à faire face à l’invasion russe. Finalement, les élus ont décidé d’augmenter la cagnotte.
Les opposants au projet de loi ont justifié leur opposition en reprochant aux démocrates d’agir trop rapidement pour envoyer trop d’argent des contribuables américains à l’étranger.
Il ressort que 6 milliards de dollars sont utilisés pour l’assistance à la sécurité, notamment la formation, l’équipement, les armes, 8,7 milliards de dollars pour reconstituer les stocks d’équipements américains envoyés en Ukraine et 3,9 milliards de dollars pour les opérations du Commandement européen.
La loi autorise du même coup, 11 milliards de dollars supplémentaires au titre de l’autorité présidentielle de retrait, permettant au président Joe Biden d’autoriser le transfert d’articles et de services des stocks américains sans l’approbation du Congrès en cas d’urgence.
Pour rappel, le President Joe Biden avait demandé 5 milliards de dollars.
Chambre des représentants a également autorisé un financement militaire étranger de 4 milliards de dollars pour soutenir l’Ukraine et d’autres pays touchés par la crise.
Depuis l’invasion Russie, C’est plus 3,5 milliards de dollars d’armements que les États-Unis ont envoyé à l’Ukraine.
Le programme a pris en compte l’aide alimentaire avec un apport de 5 milliards de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans le monde en raison du conflit et près de 9 milliards de dollars pour un fonds de soutien économique à l’Ukraine.
Des centaines de millions de dollars sont prévus pour aider les réfugiés et financer les efforts visant à saisir les actifs des oligarques liés au président russe Vladimir Poutine.