Samedi 25 juin, le Président américain Joe Biden a signé la loi devant permettre une régulation des armes à feu.
Une loi qualifiée de plus importante à près de 30 ans, mais qui reste bien en deçà de ce qu’ambitionnait le président américain.
Le president Biden, avant de s’envoler pour l’Europe a déclaré: «Bien que cette loi n’englobe pas tout ce que je veux, elle comprend des mesures que je réclame depuis longtemps et qui vont sauver des vies».
Vendredi 24 juin, c’est sous les applaudissements du Congrès que la loi a été accueilli après son adoption par des membres des partis démocrate et républicain.
Pour rappel, le projet de loi avait été lancé après les massacres d’Uvale au Texas, qui avait fait 21 morts dont 19 enfants dans une école primaire en fi mai et celui de Buffalo dans l’Etat de New York, au cours duquel 10 personnes noires avaient été tuées dans un supermarché en mi-mai.
Objectif, renforcer la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d’armes âgés de 18 à 21 ans, l’instauration un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes et le financement de programmes dédiés à la santé mentale.
Pour cela, 13 milliards de dollars sera mise à disposition dont la majeure partie contribuera à renforcer les programmes de santé mentale et à aider les écoles.
Bien qu’adoptée et qualifiée d’historique, la loi reste en décas des attentes du President Biden qui souhaitait l’interdiction pure et simple des fusils d’assaut.
Citant les familles des victimes des tirs, le président a déclaré : « Leur message pour nous était de faire quelque chose. Eh bien, aujourd’hui, nous l’avons fait».
Biden a signé le projet de loi juste avant de quitter Washington pour un sommet des principales puissances économiques du Groupe des Sept (G7) dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon, en Allemagne. Il se rendra plus tard en Espagne pour une réunion de l’OTAN.