CEDEAO : le Burkina Faso est suspendu de l’organisation, mais pas de sanctions immédiates

Des supporteurs du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba | Reuters

À l’issue d’un sommet virtuel tenu ce vendredi 28 janvier, la Communauté des États ouest africains (CEDEAO) a decidé la suspension du Burkina Faso de l’organisation en réponse du coup d’état qui s’est produit ce lundi.

La CEDEAO a demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée dans la capitale Ouagadougou. Il est decidé de la tenue d’un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’État de la région.

Précisons que le sommet virtuel a duré trois heures et décision aurait été prise de l’envoi ce samedi 29 janvier, d’une mission des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO, puis d’une autre mission ministérielle lundi 31 janvier.

Dans son discours diffusé en direct à la télévision nationale du Burkina Faso, Le nouveau homme fort du pays, le Lieutenent Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a assuré l’opinion internationale de sa volonté de respecter les engagements internationaux, surtout celui des droits de l’homme.

Sur la question du retour à une vie constitutionnelle normale, le Lieutenant Colonel dira que cela se fera lorsque les conditions seront réunies. Toutefois, sans précision d’agenda.

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