Trump s’en prend de nouveau aux géants du numérique

Le président américain Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre les géants du numérique Twitter, Facebook et Google, les accusant d’essayer de réduire le peuple sous silence.

Le président américain Donald Trump a réitéré mercredi ses attaques contre les géants du numérique Twitter, Facebook et Google, les accusant d’essayer de réduire le peuple sous silence. /Photo prise le 8 août 2018/REUTERS/Thomas Peter

 Trump s’en prend régulièrement aux médias grand public comme CNN ainsi qu’aux réseaux sociaux, qu’il accuse de censure.

Mardi, il a accusé le moteur de recherche Google de partialité à son égard et promis de prendre des mesures face à cette situation.

Les géants d’internet sont dans le même temps soumis à des pressions croissantes du Congrès pour interdire les faux comptes visant à perturber la vie politique aux Etats-Unis et bannir les contenus conspirationnistes ou haineux.

Le comité du Renseignement du Sénat a annoncé qu’il auditionnerait mercredi prochain des dirigeants de Twitter et de Facebook pour vérifier comment les sociétés comptaient empêcher de nouvelles opérations d’ingérence.

Les activités des géants du numérique pourraient être illégales, a dit Trump mercredi aux journalistes à la Maison blanche, sans fournir de preuves à l’appui de son accusation.

Sur son compte Twitter, Trump a ensuite déclaré que Google avait mis en avant les discours sur l’état de l’Union de Barack Obama mais a arrêté de le faire depuis l’arrivée de l’actuel président à la Maison blanche.

Un représentant de Google a assuré que le discours sur l’état de l’Union – une tradition annuelle à Washington- effectué par Trump le 30 janvier avait été mis en avant et diffusé en direct.

“Google et Facebook et Twitter (…) traitent les conservateurs et les républicains de manière très injuste”, a déclaré Trump devant les journalistes.

“C’est un problème très sérieux parce qu’ils essaient vraiment de réduire sous silence une très grande partie de ce pays, et ces gens ne veulent pas être réduits au silence. Ce n’est pas juste. Ce pourrait ne pas être légal, nous allons voir. Nous voulons de l’équité”, a ajouté le président républicain.

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