Le 7 novembre 2022, l’Ouganda est devenu le 13e pays d’Afrique à lancer un satellite. Retarder d’une journée en raison d’une alerte incendie, PearlAfricaSat-1 a été lancé avec succès depuis un centre installé par la NASA sur l’île de Wallops, en Virginie. Le satellite déjà arrivé à la Station spatiale internationale (ISS) sera contrôlé depuis un centre spatial situé à Kampala la capitale.
Fruit de collaborations avec plusieurs pays, dont le Japon et le Zimbabwe, le projet est en grande partie l’œuvre de trois ingénieurs ougandais Edgar Mujuni, Bonny Omara et Derrick Tebusweke, tous formés au Kyushu Institute of Technology.
Ce nouveau satellite permettra non seulement au pays de collecter des données météorologiques, mais il améliorera également les pratiques de surveillance agricole et les contrôles aux frontières. Cependant, l’objectif principal est complètement différent.
Pour l’Ouganda, il s’agit de mener des expériences qui nécessitent des conditions de microgravité.
Selon le Nile Post, cet état de faible gravité est idéal pour faire progresser l’impression 3D de peau humaine. Ensemble, ils étudieront comment la microgravité influence la fonction ovarienne.
Si l’impression 3D de peau est un gros problème pour l’Ouganda, c’est parce que des milliers de patients meurent chaque année de malformations organiques. Cependant, en raison de la gravité excessive sur Terre, cette méthode n’est pas viable. D’autres pays ont lancès des projets similaires, comme la Russie en 2018.
Rarement mise en avant pour l’innovation technologique, l’Afrique poursuit son expansion spatiale. En effet, 125 nouveaux satellites seront développés sur le continent d’ici 2025, impliquant 23 pays différents. Le fer de lance de cette activité en développement rapide en Afrique est l’entreprise Space in Africa basée au nigérian à Lagos et devrait valoir plus de 10 milliards de dollars d’ici 2024.