Eric Schmidt, président de Google, quitte ses fonctions

Président de Google Eric Schmidt / Brendan McDermid / Reuters

Figure historique de la Silicon Valley, Eric Schmidt, président du conseil d’administration d’Alphabet, maison-mère de Google, va quitter ses fonctions en janvier pour se consacrer à d’autres projets, notamment philanthropiques, a annoncé le groupe jeudi 21 décembre.

Président de Google Eric Schmidt / Brendan McDermid / Reuters

Eric Schmidt, 62 ans, multi-milliardaire qui fut l’un des premiers dirigeants de Google au début des années 2000, ne quitte par pour autant le groupe puisqu’il devient conseiller technique sur la science et la technologie et reste membre du conseil d’administration, ajoute le groupe, qui compte désigner un nouveau président, non exécutif, dans la foulée de son départ.

Les dirigeants d’Alphabet et de Google pensent que le temps est venu pour qu’Alphabet évolue vers cette transition, a déclaré Eric Schmidt, cité dans le communiqué. Ces dernières années, j’ai consacré beaucoup de temps à des sujets scientifiques et technologiques, et à la philanthropie, et je compte m’y consacrer encore davantage, a ajouté l’intéressé.

Depuis 2001, Eric nous apporte son expérience du monde de l’entreprise et son expertise en tant qu’ingénieur (informatique), ainsi que sa vision claire de l’avenir de la technologie, a dit pour sa part le directeur général d’Alphabet, Larry Page, qui co-fondé Google avec Sergey Brin en 1998.

En 2015, la holding Alphabet a été créée pour chapeauter Google et d’autres filiales, consacrées à la santé (Verily), la conduite autonome (Waymo), ou l’intelligence artificielle (DeepMind).

Des démêlés avec les justice américaine

Né en 1955, Eric Schmidt, ingénieur informatique de formation, est passé par les prestigieuses universités américaines de Princeton et de Berkeley. Lunettes rondes et cheveux poivre et sel, il avait été recruté en 2001 par les deux jeunes co-fondateurs de Google, qui cherchaient un homme d’expérience pour diriger l’entreprise.

Il en restera directeur général (CEO) jusqu’en 2011 avant de prendre les fonctions de président du conseil d’administration, un titre conservé ensuite lors de la restructuration du groupe, qui a vu la naissance d’Alphabet. Eric Schmidt a aussi travaillé dans des entreprises informatiques comme Novell ou Sun Microsystems.

Un casting judicieux semble-t-il puisqu’Alphabet, dont Google est la pierre angulaire, est devenu un mastodonte mondial, dont les revenus proviennent pour l’essentiel de la publicité. Sa capitalisation boursière est l’une des plus grosses du monde, actuellement à plus de 740 milliards de dollars. Sur le seul troisième trimestre, Alphabet a dégagé des bénéfices en hausse de 32,4% à 6,7 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de 27,8 milliards.

Mais la puissance de Google, qui règne sur les moteurs de recherche et capte, avec Facebook, une très large part les recettes de la publicité en ligne, lui vaut d’être régulièrement accusé d’abuser de sa position dominante. L’été dernier, le groupe s’est vu infliger une amende de 2,42 milliards d’euros par la Commission européenne.

Lire la suite sur huffingtonpost.fr

Articles simulaires

Pourquoi les hommes perdent-ils plus leurs cheveux que les femmes ?

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?