Santé: ce nouveau virus qui inquiète les autorités sanitaires en Europe et au États-unis, la variole du singe

La variole du singe  (monkeypox en anglais) est une maladie rare et endémique d’Afrique de l’Ouest, elle s’est répandue en quelques jours dans sept pays d’Europe et Amérique du Nord. 

La variole du singe

Depuis début mai, une quinzaine de cas confirmés de la maladie de variole du singe en Europe et aux Etats-Unis.

Elle se caractérise par des éruptions cutanées proches de celles de la varicelle, est en général sans gravité et a déjà provoqué des épidémies en dehors du continent africain.

A ce jour, 9 cas ont été confirmés au Royaume-Uni, 5 au Portugal, dans la région de Lisbonne, où une quinzaine d’autres sont encore en cours d’examen, 1 seul cas pour le moment a été identifié à Stockholm, en Suède, tout comme en Italie, et 23 cas suspects ont été signalés dans la région de Madrid, en Espagne. 

Outre-Atlantique, un cas a également été confirmé dans le Massachusetts chez une personne voyageant souvent au Canada, où une dizaine de cas sont en cours d’examen. 

Encore méconnue de la plupart des Occidentaux il y a quelques jours, la variole du singe semble d’un coup se répandre en Europe comme une traînée de poudre. Accumulant les questions autour de cette mystérieuse maladie.

Comment l’attrape-t-on ? Est-elle dangereuse ? Où a-t-elle été détectée pour l’instant ?

La variole du singe est une maladie qui se transmet naturellement des animaux à l’être humain et inversement. De la même famille que la variole humaine, elle peut causer des symtômes semblables : fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent également survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps, notamment les parties génitales. Il n’existe pas de traitement pour cette infection virale qui se guérit d’elle-même.

La variole du singe se transmet entre humains par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. « Généralement, la transmission se produit par voie respiratoire », indiquent les autorités sanitaires de la région de Madrid. 

Elles notent toutefois que « les cas supposés d’infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles ». « Nous observons des transmissions parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes », ce qui est « une nouvelle information que nous devons étudier convenablement pour mieux comprendre la dynamique » de transmission, a déclaré Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les interventions d’urgence, à Genève. Cependant, « n’importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe », ont souligné les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains.

Dans l’ensemble, les autorités se veulent rassurantes, soulignant que la maladie est peu contagieuse entre humains. Néanmoins, la multiplication des foyers apparents inquiète l’OMS et les autorités sanitaires locales.

Au vu de la situation, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dit « suivre la situation de près » et recommande « d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement ». Il devrait publier son premier rapport d’évaluation des risques « en début de semaine prochaine ».

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