Plus fragiles, les garçons ont davantage besoin de soutien affectif que les filles

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Les parents ont tendance à moins couver leurs bébés garçons que leurs bébés filles ce qui peut avoir de lourdes conséquences sur leur développement.

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La littérature sur les stéréotypes entourant les questions de genre chez les enfants aborde de plus en plus l’impact qu’ils peuvent avoir sur la santé et le développement des enfants.

Des études récentes et anciennes mettent en lumière les différences liées au genre dans le cerveau et son développement. Et ce sont ces recherches auxquelles nous devrions nous attarder quand vient le temps de comprendre le soutien affectif dont nos enfants, particulièrement les garçons, ont besoin.

Dans une étude publiée en 2000 et intitulée The Fragile Male, le pédopsychiatre Sebastian Kraemer affirme que le cerveau des bébés garçons est plus fragile que celui des bébés filles. Même dans l’utérus, le cerveau des garçons est plus sensible à la dépression et au stress de la mère. Et à la naissance, le cerveau des garçons est en retard d’au moins six semaines par rapport à celui des filles.

Des études démontrent également que les garçons ont un plus haut taux de cortisol (l’hormone liée au stress) après une naissance traumatique où ils ont été séparés de leur mère ou si la personne qui s’occupe d’eux est négligente.

Sebastian Kraemer avance que le cerveau des filles a une longueur d’avance qui demeure tout au long de l’enfance, et que les garçons peinent à rattraper ce retard.

En grandissant, les garçons continuent à avoir la vie dure. Un manque de soutien affectif alors qu’ils sont bébés ne fait qu’aggraver la chose. Bien que les chercheurs ne s’entendent pas sur la question, les garçons pourraient courir plus de risques d’être dyslexiques et d’avoir des difficultés de lecture et de langage, ce qui rend l’apprentissage à l’école plus ardu. Les garçons sont aussi plus susceptibles de rencontrer des problèmes de comportement et sont de deux à trois fois plus enclins à présenter un Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) que les filles.

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