À partir du 1er mars, il sera interdit en Helvétie de les plonger vivants dans l’eau bouillante, de les transporter sur de la glace ou dans de l’eau glacée.
Moins de cruauté pour les homards. La Suisse a adopté plusieurs ordonnances mercredi 10 janvier dont l’une visant une mise à mort correcte du crustacé.
À partir du 1er mars, il sera interdit dans la Confédération helvétique de les plonger vivants dans l’eau bouillante, de les transporter sur de la glace ou dans de l’eau glacée. Ils devront être détenus dans leur milieu naturel, précise le site suisse d’information 20minutes.ch.
Il faudra donc les étourdir avant de les ébouillanter, soit par électricité, soit par destruction mécanique du cerveau. Ouest France listait début janvier les différentes techniques qui assurent un moindre mal. Le chef français Marc Meneau préconisait de plonger les homards dans des frisons de bois arrosés d’alcool sucré. Ils les sucent, s’enivrent et roupillent.
Oui, les homards souffrent
Le vétérinaire suisse Fabien Loup évoque de son côté la mort par incision au couteau dans la région thoracique ou bien par électrocution rapide, à l’aide d’un crustastun.
La Suisse a donc pris pour acquis le fait que les homards souffrent. Le fait est que la science reconnait leur souffrance. Dès 2007, des études affirmaient que les crustacés ressentaient de la douleur.
En 2014, les recherches de Robert Elwood ont affiné le point de vue. Selon lui, ces animaux ont des comportements complexes et prolongés qui impliquent clairement le système nerveux central, relayait Le HuffPost la même année.
Les chiens autorisés à aboyer
Ainsi, le claquement et le cognement du homard contre la paroi de la marmite n’est en rien anodin, et ça ne change rien de refermer le couvercle…
Parmi les autres animaux concernés par ces ordonnances suisses, il y a aussi les chiens. Il sera désormais interdit d’empêcher un chien d’aboyer. Et ce, quel que soit le dispositif, jet d’eau ou air comprimé.