Comment les assistants intelligents veulent signer la fin des applications sur smartphone

Stephen Lam / Reuters Comment l'HomePod d'Apple, Google Home et Amazon Echo veulent signer la fin des applications sur smartphone

Qu’elles soient dans nos smartphones ou nos maisons, les intelligences artificielles veulent diriger toute votre vie numérique.

Stephen Lam / Reuters
Comment l’HomePod d’Apple, Google Home et Amazon Echo veulent signer la fin des applications sur smartphone

Les applications sur smartphone se sont petit à petit imposées comme la porte d’entrée principale vers internet depuis la sortie de l’iPhone 3G d’Apple. A tel point qu’en 2010, Wired affirmait carrément que le Web était mort, vingt ans après sa naissance.

L’article avait provoqué une grande polémique, et même si le web est encore bien vivant aujourd’hui, le fait est que les applications mobiles des Facebook, Snapchat, WhatsApp, Twitter, Netflix et autres ont remplacé le WWW comme page d’accueil d’Internet. Mais pour combien de temps? De nombreuses études montrent qu’une majorité de ces innombrables application ne sont jamais utilisée.

Et ça, Apple, Facebook, Microsoft et autres Google l’ont bien compris. Depuis plus d’un an, il semble que la nouvelle direction prise consiste à vous éviter d’avoir à ouvrir une application pour accéder à un service. Grâce à des des assistants personnels.

Ces services sont également de plus en plus intégrés directement dans votre maison grâce à des enceintes intelligentes. Après Echo, du pionnier Amazon, ou encore Home de Google, c’est Microsoft et Apple qui se sont lancés sur le marché en moins de deux mois. Le premier en mars avec Invoke et le second avec HomePod, présenté ce lundi 6 juin. Deux petits cylindres équipés de l’intelligence artificielle de la marque (ici, Cortana ou Siri) qui répondent aux questions et requêtes orales.

Une seule application pour les gouverner toutes

Car si une partie de la Silicon Valley, à l’instar de Facebook, se passionne pour les chatbots, d’autres voient plus loin. Certes, ces intelligences artificielles limitées, avec lesquelles il est possible de dialoguer via une messagerie, sont pratiques et intéressent les marques. Chacune peut ainsi créer un petit robot qui va répondre aux besoins du client. En parallèle, l’intérêt pour Facebook, c’est que l’utilisateur n’utilise plus qu’une seule super application (la sienne) pour répondre à ses besoins.

Evidemment, le réseau social n’est pas le seul sur le coup. Mais surtout, les autres géants du web voient encore plus loin. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, expliquait ainsi en 2016: Le langage naturel est la nouvelle interface utilisateur. Les bots sont comme des apps et les assistants digitaux comme des metas apps, ou les nouveaux navigateurs internet. Les assistants en question ne sont autres que les Siri, Google Assistant, Alexa (l’Assistant d’Amazon) ou encore Cortana (celui de Windows 10). Qui sont censés répondre à toutes vos requêtes, selon les promesses de leurs concepteurs.

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