Beeraider, le clavier qui veut changer votre façon de taper

Beeraider | Le HuffPost

Alors que le azerty évolue et que le bépo fait parler de lui, nous avons essayé un clavier radicalement différent.

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Mercredi 7 juin, l’Association française de normalisation (Afnor) a lancé une enquête publique pour améliorer le clavier français azerty, mais aussi mettre en avant le clavier bépo, plus adapté aux spécificités de la langue française.

Un possible changement qui a provoqué de nombreux débats sur les réseaux sociaux. Logique, tout le monde ou presque est concerné. Mais le bépo n’est rien face au chamboulement qu’aimerait provoquer le clavier Beeraider.

Lancé il y a deux ans et commercialisé en septembre, ce périphérique révolutionne complètement les bons vieux claviers, sur le fond comme sur la forme. Les touches sont agencées différemment, non plus en rectangle mais selon la forme d’une abeille. De plus, la disposition des lettres abandonne également le fameux azerty, imaginé pour répondre aux contraintes des machines à écrire mécaniques. Le but: améliorer l’ergonomie.

J’ai pu tester le clavier Beeraider pendant quelques jours. Et si cette nouvelle forme a des avantages, elle a aussi des (gros) inconvénients.

La barrière de la langue

Il faut d’abord préciser que la version actuelle n’est pas adaptée à la langue française. Ainsi, pour réaliser les accents, il faut faire des combinaisons improbables (avec la touche Alt, notamment). De plus, le placement des lettres et symboles a été justement pensé en fonction des caractères les plus utilisés… en anglais. Ainsi, sur le dessin ci-dessous, les lettres bleues sont les plus utilisées, suivies des rouges, du jaune et du vert. Ce qui ne marche pas en français, évidemment (la lettre Q est bien plus utilisée que le W, par exemple).

Beeraider | huffingtonpost.fr

 

Il y a donc peu d’intérêt à acheter un clavier de ce type (près de 110 euros) pour écrire en français. Pour le moment tout du moins. Car si une version spécialement dédiée à la langue française n’a pas encore été produite, les créateurs y ont déjà pensé et aimeraient la commercialiser, si la demande suit. Voici à quoi pourrait ressembler un Beeraider adapté au français:

Post-it war

Je me suis donc entraîné avec des textes en anglais. Enfin, ça, c’était la dernière étape. Avant, il y a eu un long chemin de croix pour s’habituer, au moins un minimum, à ces deux changements radicaux: une forme de clavier différente et des lettres placées bizarrement.

Heureusement, Beeraider a fait les choses bien. Une vidéo de 7 minutes aide à se remémorer l’emplacement des différentes touches grâce à des moyens mnémotechniques. C’est plutôt efficace, mais pas suffisant.

J’ai donc dû réaliser un peu de découpage de post-it, comme précisé sur le site de la start-up. Objectif: cacher les lettres sur le clavier, afin de s’obliger à apprendre par cœur leur emplacement. J’ai alors commencé à écrire des petites phrases spécialement pensées pour permettre au cerveau de se remémorer les mouvements de doigts à réaliser pour écrire les syllabes les plus usuelles en anglais.

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