Après la Chine et l’Iran, la Malaisie vient de montrer sa détermination à interdire le minage du bitcoin et des autres cyrptomonnaies qui permet aux propriétaires des ordinateurs de toucher une rémunération. Pour cause de vol d’électricité.
Pendant que l’ambassadeur du bitcoin, le milliardaire Elon Musk fait le promotion du bitcoin, cette cryptomonnaie décentralisée capable d’augmenter le pouvoir de l’individu par rapport au gouvernement, certains Etats intensifient leur lutte contre son minage, l’activité informatique qui permet de fabriquer les précieux jetons numériques.
Besoin énergétique
Cette technologie est en passe de consommer bientôt l’équivalent de 0,6% de la production mondiale d’énergie – ou dix fois la consommation de Google -, selon l’Université de Cambridge, l’électricité est le nerf de la guerre politique et économique qui se joue autour du Bitcoin. Ce qui a engendré des cas de “Vol d’électricite”.
Ces machine qui ont été détruite, ont une valeur estimée à 1,1 million d’euros>
Selon la police, huit personnes ont été arrêtées pour avoir volé l’équivalent de 1,7 million d’euros d’électricité en branchant illégalement ces machines très gourmandes en énergie sur le réseau général.
Les fautifs ont été condamnées pour vol d’électricité et incarcérées pour six mois.
Le bitcoin repose sur des blocs de transactions codées et authentifiées s’ajoutant les uns aux autres. Ces blocs sont produits par de puissants ordinateurs qui doivent résoudre des équations dont la complexité augmente à mesure que la valeur de la monnaie augmente, rendant ainsi plus compliquée sa production.
Or, que ce soit pour la production de bitcoins ou pour les transactions, les échanges se font via les “mineurs”, des entreprises ou des particuliers, eux-mêmes rémunérés en cryptomonnaie et donc encouragés à produire quand sa valeur augmente, ce qui nécessite d’énormes consommations d’énergie.