L’opposition remporte les législatives au Venezuela

L'opposition vénézuélienne a remporté dimanche la majorité absolue en sièges au parlement, que contrôlaient les socialistes depuis 1999, au vu des résultats encore partiels disponibles lundi en tout début de journée. L'Union démocratique s'assure d'ores et déjà le contrôle de 99 sièges et les socialistes de seulement 46, sur un total de 167 à l'Assemblée nationale. /Photo d'archives/REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

CARACAS (Reuters) – L’opposition vénézuélienne a remporté dimanche la majorité absolue en sièges au parlement, que contrôlaient les socialistes depuis 1999, au vu des résultats encore partiels disponibles lundi en tout début de journée.

L’opposition vénézuélienne a remporté dimanche la majorité absolue en sièges au parlement, que contrôlaient les socialistes depuis 1999, au vu des résultats encore partiels disponibles lundi en tout début de journée. L’Union démocratique s’assure d’ores et déjà le contrôle de 99 sièges et les socialistes de seulement 46, sur un total de 167 à l’Assemblée nationale. /Photo d’archives/REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

L’Union démocratique (opposition) s’assure d’ores et déjà le contrôle de 99 sièges et les socialistes de seulement 46, sur un total de 167 à l’Assemblée nationale, a fait savoir la commission électorale, alors que le dépouillement n’est pas terminé et qu’il reste un certain nombre de sièges à pourvoir.

Il s’agit là d’un nouveau basculement à droite sur l’échiquier politique sud-américain après la victoire du libéral Mauricio Macri, le 22 novembre, à la présidence argentine.

A l’annonce des résultats peu après minuit, des feux d’artifice ont embrasé le ciel des quartiers acquis à l’opposition dans la capitale, Caracas. Dans le camp chaviste, en revanche, les célébrations prévues en cas de victoire ont été annulées.

Le président Nicolas Maduro a rapidement reconnu la défaite de son camp, pire revers pour le mouvement chaviste depuis que son fondateur, le défunt Hugo Chavez, était parvenu au pouvoir en 1999.

Nous sommes ici (…) pour reconnaître ces résultats négatifs, a-t-il déclaré dans une allocution télévisée à la nation, mettant ce revers sur le compte de la guerre économique menée contre lui.

Dans le camp de l’opposition, les dirigeants, qui avaient été battus scrutin après scrutin depuis la première victoire électorale de Hugo Chavez il y a 17 ans, avaient le sourire, même s’ils doivent leur victoire avant tout à la dure récession économique que traverse le pays.

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