Marion Maréchal-Le Pen fait deux fois mieux que son grand-père

Marion Maréchal-Le Pen a fait deux fois mieux dimanche, à plus de 40% des voix en Provence-Alpes-Côte d’Azur, que le score réalisé aux élections régionales de 2010 par son grand-père dans ce bastion détenu depuis 1998 par la gauche. /Photo prise le 6 décembre 2015/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

LE PONTET, Vaucluse (Reuters) – Marion Maréchal-Le Pen a fait deux fois mieux dimanche, à plus de 40% des voix en Provence-Alpes-Côte d’Azur, que le score réalisé aux élections régionales de 2010 par son grand-père dans ce bastion détenu depuis 1998 par la gauche.

Marion Maréchal-Le Pen a fait deux fois mieux dimanche, à plus de 40% des voix en Provence-Alpes-Côte d’Azur, que le score réalisé aux élections régionales de 2010 par son grand-père dans ce bastion détenu depuis 1998 par la gauche. /Photo prise le 6 décembre 2015/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

La benjamine de la famille Le Pen, âgée de 25 ans, a réalisé un score très supérieur à celui du fondateur du Front national, qui n’avait obtenu qu’un peu plus de 20% des voix il y a cinq ans. Avec 42,87%, elle fait même mieux que sa tante Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (41,65%).

La formation d’extrême droite se retrouve en bonne position pour prendre les commandes de cette région où le président sortant, le socialiste Michel Vauzelle, ne se représentait pas.

Il y a un indéniable appel au changement. Le vieux monde des politiciens est mort, c’est la République qui leur a donné une leçon, a dit Marion Maréchal-Le Pen au Pontet (Vaucluse), évoquant une nouvelle génération politique qui émerge.

C’est un score extraordinaire, un score historique, a-t-elle ajouté, précisant que le taux de participation en hausse était une preuve supplémentaire de la capacité du Front national à mobiliser et à faire reculer l’abstention en PACA.

La tête de liste frontiste devance de très loin Christian Estrosi (Les Républicains), dont le score (24,4% des voix) se situe très en deçà des 30% que lui octroyaient les sondages.

La gauche divisée termine encore plus loin avec 16% des voix au crédit du socialiste Christophe Castaner et 7% pour le binôme Europe-Ecologie-Les Verts/Front de gauche.

Nos scores ont de quoi réjouir, mais il reste encore tout à faire. Rien n’est acquis, a prévenu Marion Maréchal-Le Pen face aux militants scandant : On est chez nous.

Elle a dit ne pas craindre les conséquences du désistement des listes du PS en faveur de Christian Estrosi pour lui faire barrage, annoncé par les instances nationales du parti, alors que Christopher Castaner s’y refusait en début de soirée.

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