L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a fait la proposition de bombarder la Russie avec des avions américains déguisés avec le drapeau chinois.
Cette proposition dont on ne sait si elle a été faite sérieusement, est évidemment contraire au droit international.
C’est lors d’un meeting à la Nouvelle-Orléans samedi 5 mars dernier que l’ancien président américain, Donald Trump s’est exprimé sur la situation en Ukraine et suggéré que la prochaine étape pour les États-Unis était de bombarder la Russie avec des avions F-22s américains parés du drapeau chinois, ont rapporté plusieurs médias dont le Washington Post. Nouvelle idée saugrenue ou juste blague de géopolitique?
Devant une audience hilare, Donald Trump a donné plus de détails à sa suggestion, en ces termes: Comme ça nous disons que la Chine est responsable, que nous n’avons rien fait, ensuite ils se battrons entre eux. Nous n’aurons plus qu’à nous asseoir et regarder. rapporte le quotidien américain qui a obtenu un enregistrement audio de ces propos et qui ne parvient pas à déterminer s’il s’agit d’une vraie proposition ou d’une boutade.
Une telle option est improbable, par ce que les avions F-22s ne sont pas utilisés par l’aviation chinoise et le véritable coupable rapidement démasqué.
Les experts interrogés précisent qu’utiliser le drapeau d’un pays neutre ou non associé au conflit est totalement interdit et pourrait même être qualifié de crime de guerre. Une ruse comme celle-là est perfide et viol le droit international.
Plutôt que de résoudre la guerre entre la Russie et l’Ukraine, cela accentuerait les tensions et entraîneraient également les États-Unis directement dans la guerre. C’est pourquoi les propos de l’ancien président et commandant en chef des armées entre 2016 et 2020 sont jugés choquants. D’autant qu’il pourrait bien revenir au pouvoir en 2024, à l’issue du mandat de son successeur démocrate Joe Biden.
De leur côté, la Russie et la Chine ne semblent pas vouloir se faire la guerre, au contraire. Ce lundi 7 mars, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a assuré que l’amitié entre Pékin et Moscou est solide comme un roc. Attachée à son partenariat avec Moscou, la Chine s’est abstenue de condamner l’intervention russe en Ukraine, se refusant même à parler d’invasion.