L’UE n’aurait aucune preuve d’entente concernant Apple Music

Eddy Cue, un vice-président d'Apple, présente Apple Music, le nouveau service d’écoute musicale en ligne de la marque à la pomme. La Commission européenne n'a trouvé aucune preuve d'entente illicite entre Apple et les maisons de disques afin de bloquer les services concurrents de musique en ligne, rapporte vendredi le site spécialisé Re/code, citant des sources. /Photo prise le 8 juin 2015/REUTERS/Robert Galbraith

(Reuters) – La Commission européenne n’a trouvé aucune preuve d’entente illicite entre Apple et les maisons de disques afin de bloquer les services concurrents de musique en ligne, rapporte vendredi le site spécialisé Re/code, citant des sources.

Eddy Cue, un vice-président d’Apple, présente Apple Music, le nouveau service d’écoute musicale en ligne de la marque à la pomme. La Commission européenne n’a trouvé aucune preuve d’entente illicite entre Apple et les maisons de disques afin de bloquer les services concurrents de musique en ligne, rapporte vendredi le site spécialisé Re/code, citant des sources. /Photo prise le 8 juin 2015/REUTERS/Robert Galbraith

Les autorités européennes de la concurrence avaient lancé une enquête en avril et adressé des questionnaires à plusieurs labels musicaux pour obtenir des informations sur leurs accords avec Apple.

Si l’enquête n’a apporté aucune preuve d’entente, l’Union européenne continue néanmoins de surveiller ce marché, ajoute le site américain d’information sur les nouvelles technologies, citant des sources.

La Commission européenne cherche également à obtenir des informations auprès de Spotify et d’autres sites de musique en ligne sur les restrictions qu’Apple impose aux applications éligibles dans son magasin en ligne, l’App Store, précise Re/code, citant de nouveau une personne au fait du dossier.

Apple a lancé en juin son propre service de musique en streaming baptisé Apple Music. Le groupe californien distribue également des applications concurrentes à son service de musique en ligne telles que Deezer, Jango, Spotify ou Rhapsody, via l’App Store sur lesquels il prélève une commission de 30% lorsqu’un utilisateur souscrit un abonnement.

Aux Etats-Unis, les autorités de la concurrence examinent également les pratiques d’Apple vis-à-vis des applications rivales d’Apple Music.

Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès d’Apple, de l’UE et de Spotify.

(Anannya Pramanick à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Pierre Serisier)

 

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