L’appel à la prière musulman désormais diffusé publiquement dans la ville de New York sans autorisation

Des fidèles du quartier d'East Harlem à New York participent à la traditionnelle prière annuelle commémorant la fin du Ramadan, devant la mosquée Masjid Aqsa-Salam, le 17 juillet 2015

L’appel musulman à la prière sera diffusé plus librement dans la ville de New York, conformément aux directives annoncées mardi par le maire Eric Adams, qui devraient, selon lui, favoriser un esprit d’inclusion.

Des fidèles du quartier d’East Harlem à New York participent à la traditionnelle prière annuelle commémorant la fin du Ramadan, devant la mosquée Masjid Aqsa-Salam, le 17 juillet 2015. | AP Photo/Bryan R. Smith, File

Selon ces nouvelles règles, les mosquées n’auront pas besoin d’un permis spécial pour diffuser publiquement l’appel islamique à la prière, ou adhan, le vendredi et au coucher du soleil pendant le mois sacré du Ramadan.

Le vendredi est le jour saint traditionnel de l’islam et les musulmans rompent le jeûne au coucher du soleil pendant le ramadan.

Le bureau des affaires communautaires du département de la police travaillera avec les mosquées pour communiquer les nouvelles directives et s’assurer que les appareils utilisés pour diffuser l’adhan sont réglés sur des niveaux de décibels appropriés, a indiqué M. Adams.

Les lieux de culte peuvent diffuser jusqu’à 10 décibels de plus que le niveau sonore ambiant, selon le bureau du maire.

“Pendant trop longtemps, on a eu le sentiment que nos communautés n’étaient pas autorisées à amplifier leurs appels à la prière”, a déclaré M. Adams.

“Aujourd’hui, nous réduisons les formalités administratives et disons clairement que les mosquées et les lieux de culte sont libres d’amplifier leur appel à la prière le vendredi et pendant le ramadan, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir un permis.

Source: Associated Press

Articles simulaires

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?

J.D. Vance et le nouveau visage de la droite américaine