Vidéo: L’essentiel du discours de François Hollande à Versailles

Le président François Hollande lors de son discours face au Congrès, le 16 novembre 2015. Elysée

Au lendemain des attentats à Paris et à Saint-Denis, le président François Hollande a convoqué le Parlement en Congrès à Versailles, ce lundi 16 novembre. Révision de la Constitution, prolongation de l’état d’urgence, augmentation des effectifs en matière de sécurité et de justice, voici l’essentiel de l’intervention du chef de l’Etat.

Le président François Hollande lors de son discours face au Congrès, le 16 novembre 2015.
Elysée

« La France est en guerre »

Comme lors de son intervention le soir des attentats, vendredi 13 novembre, François Hollande a rappelé que « la France est en guerre ». Le pays n’est pas engagé dans « une guerre de civilisation », mais contre le « terrorisme jihadiste », a précisé le président de la République, prévenant « qu’il nous faudra temps et patience », mais que « l’ennemi n’est pas hors d’atteinte ». « Notre République n’est pas à la portée de méprisables tueurs, a-t-il déclaré. (…) Notre démocratie a triomphé d’adversaires bien plus redoutables, en vérité, que ces lâches assassins. »

Après les raids aériens intervenus dimanche soir sur le fief du groupe Etat islamique à Raqqa, « la France intensifiera ses opérations en Syrie », a annoncé M. Hollande. « Hier soir, j’ai donné l’ordre à dix chasseurs-bombardiers français de larguer leurs bombes sur le fief de Daech à Raqqa, ils ont détruit un centre de commandement et un camp d’entraînement », a-t-il détaillé. « Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir », prévient-t-il. « Le porte-avions Charles de Gaulle appareillera jeudi pour se rendre en Méditerranée orientale, ce qui triplera nos capacités d’action. Il n’y aura aucun répit ni aucune trêve. »

Il a rappelé que « les actes de guerre de vendredi ont été décidés, planifiés en Syrie, ils ont été organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises ». Des attentats qui « poursuivent un objectif bien précis : semer la peur pour nous diviser ici et faire pression pour nous empêcher là-bas, au Moyen-Orient, de lutter contre le terrorisme ».

Vers une prolongation de l’état d’urgence

Le Parlement sera saisi « dès mercredi » d’un projet de loi « prolongeant l’état d’urgence pour trois mois », en « adaptant son contenu à l’évolution des technologies et des menaces ».

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