Tony Estanguet rémunéré 450.000 euros annuels pour Paris-2024? Le comité dément

Tony Estanguet / CREDIT: Mariana Bazo / Reuters

Selon Le Canard enchaîné, le salaire du futur président du comité d’organisation des JO pose d’ores et déjà problème à Bercy.

Tony Estanguet / CREDIT: Mariana Bazo / Reuters

Le budget de Paris-2024 commence-t-il à inquiéter? L’organisation des Jeux de 2024 a démenti mercredi 11 octobre au matin les chiffres très élevés (450.000 euros annuels) avancés dans un article du Canard enchaîné concernant le futur salaire de Tony Estanguet à la tête du comité d’organisation des Jeux olympiques.

Les montants mentionnés ne constituent en aucun cas la rémunération du président et du directeur général du futur Cojo (Comité d’organisation) Paris 2024, affirme dans un communiqué le comité, en déplorant de ne pas avoir été contacté par l’hebdomadaire.

Dans son édition parue mercredi, le Canard Enchaîné affirme que Bercy surveille de très près l’organisation des Jeux et ses éventuels risques financiers, alors que l’État va investir un milliard d’euros dans le budget total JO-2024, soit 6,6 milliards d’euros.

Ainsi, selon une note de la directrice du budget évoquée par l’hebdomadaire, les salaires envisagés pour les personnels du Cojo posent d’ores et déjà problème. L’hebdomadaire affirme ensuite que le comité de candidature a dessiné une grille salariale avec un montant de 452.000 euros par an pour son futur président, qui sera Tony Estanguet, et 383.000 pour son directeur général.

Une mission de l’Inspection générale des finances

Le document cité dans cet article est une note technique qui s’appuie sur le travail d’un cabinet de recrutement ayant réalisé une étude comparative relative à la rémunération des dirigeants qui ont travaillé à l’organisation des récents grands événements sportifs internationaux, affirme le Comité Paris-2024.

Les travaux sur la rémunération des dirigeants du futur Cojo Paris 2024 débutent à peine et feront l’objet de discussions avec les membres fondateurs de Paris 2024 comme l’État, la ville de Paris, la région Île-de-France, les comités olympique et paralympique français (CNOSF et CPSF), ajoute Paris-2024.

Selon le Canard, le ministre de l’Action et des comptes publics Gérald Darmanin a aussi missionné l’Inspection générale des finances afin d’y voir plus clair sur les risques financiers encourus par l’État.

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