Se coucher tard, mourir plus tôt

Une vaste étude montre que le risque de décès prématuré est plus grand  chez les couche-tard, indépendamment de la durée totale de sommeil.

Un homme au lit | ELEONORA STRANO / HANSLUCAS

Se coucher tard est mauvais pour la santé. Jusque-là rien de nouveau. Les études se sont en effet multipliées ces dernières années pour démontrer les dangers du manque de sommeil associés à une telle habitude. A savoir, entre autres, le développement de maladies cardio-vasculaires, de diabète et d’insomnies. Mais une étude publiée jeudi 12 avril dans la revue Chronobiology International vient de mettre en évidence un risque de mortalité accru pour les personnes se couchant tard, indépendamment de leur durée de sommeil.

Kristen Knutson, de la North­western University de Chicago, et Malcolm von Schantz, de l’université du Surrey, se sont intéressés aux données de la Biobank du Royaume-Uni. Un programme qui étudie la part de la génétique et de l’environnement dans le développement de certaines maladies, auprès d’une large cohorte d’environ 500 000 Britanniques.

Différence de chronotype

Tous ces participants ont répondu à des questionnaires très précis sur leur mode de vie. Une question concernait leurs préférences en matière de coucher : « Vous considérez-vous comme étant : indéniablement du matin, plus du matin que du soir, plus du soir que du matin, ou indéniablement du soir ? » Elle a permis aux chercheurs de classer les participants en quatre catégories, et d’étudier leur risque de mourir ou de développer certaines ma­ladies selon le « chronotype » auquel ils appartiennent.

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