Prince s’explique sur sa croisade anti-YouTube

Prince, ici sur la scène du Sziget Festival en 2011. © EPA/Balazs Mohai

Aucune vidéo des récents concerts du kid de Minneapolis n’est disponible sur YouTube ni sur Instagram. Et pour cause: il les a toutes fait retirer, et s’explique dans une série de tweets amers.

Prince, ici sur la scène du Sziget Festival en 2011. © EPA/Balazs Mohai

Puisque YouTube ne paie pas de droits équitables, la question n’est-elle pas absurde? Ce n’est pas la première fois que Prince affiche son animosité envers le site de streaming vidéo de Google. En 2007 d’ailleurs, il était allé jusqu’au tribunal pour faire enlever une vidéo de trente secondes dans laquelle on voyait un bébé danser sur son morceau Let’s Go Crazy. Le procès, sans précédent et perdu par le camp Prince/Universal, fera jurisprudence en matière d’abus autour de la réclamation de droits d’auteurs sur Internet.

Le nain pourpre n’allait pas pour autant s’arrêter là et revient régulièrement à la charge contre YouTube, Spotify, eBay, The Pirate Bay ou à peu près tout service en ligne sur lequel il n’a pas directement la main. Dans la série de tweets -effacés depuis- postés après un coup de sang ce mardi, Prince explique d’ailleurs indirectement qu’il préférerait que ses fans viennent regarder ses vidéos de concert dans son local de répétition de Paisley Park plutôt que sur YouTube. Aux fans qui se plaignent, il répond qu’ils devraient plutôt se plaindre directement à YouTube et pas ici, et insiste sur le fait qu’il ne se met jamais en colère, mais qu’il en a plutôt marre.

Bref, il semble que la croisade de Prince ne se terminera jamais et que, pour le voir en concert, il faudra irrémédiablement acheter des places, même si celles-ci sont systématiquement vendues en quelques minutes, comme ça avait été le cas lors de son dernier -et triple- passage au Botanique bruxellois.

Le site Consequence of Sound a eu la bonne idée de faire des captures d’écran des tweets effacés depuis, à lire ci-dessous.

Prince est en plein milieu d’une tournée américaine intitulée Piano and a Microphone Tour, dont il dévoile les dates au compte-gouttes.

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