Obama réplique fermement à Trump après la sortie de l’accord sur le nucléaire iranien qu’il a signé en 2015

Former U.S. President Barack Obama speaks during an unveiling ceremony for portraits of himself and former First Lady Michelle Obama at the Smithsonian's National Portrait Gallery in Washington, U.S., February 12, 2018. REUTERS/Jim Bourg

Pour l’ancien président américain, la décision de son successeur à la Maison Blanche est une grave erreur.

Barack Obama | Jim Bourg / Reuters

L’ancien président américain Barack Obama a qualifié ce mardi 8 mai de grave erreur la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, jugeant qu’elle pourrait nuire à la crédibilité des Etats-Unis dans le monde.

Je pense que la décision de mettre le JCPOA en danger sans aucune violation de l’accord de la part des Iraniens est une grave erreur, a indiqué l’ex-président américain, très discret depuis son départ de la Maison Blanche, dans un communiqué au ton particulièrement ferme.

Sans cet accord, signé en 2015 à l’issue de près de deux années de négociations internationales, les Etats-Unis pourraient in fine se retrouver face un choix perdant entre un Iran doté de l’arme nucléaire ou une autre guerre au Moyen Orient, met-il en garde.

La réalité est claire, martèle-t-il. L’accord, qui est un modèle de ce que la diplomatie peut accomplir, fonctionne et est dans l’intérêt de l’Amérique, explique-t-il, déplorant une décision qui revient à tourner le dos aux plus proches alliés de l’Amérique.

Les accords bafou(és) de façon systématique

Dans une démocratie, il y aura toujours des changements de politiques et de priorité d’une administration à l’autre, reconnait le 44e président des Etats-Unis. Mais bafouer de façon systématique les accords auxquels notre pays est partie risque d’éroder la crédibilité de l’Amérique, ajoute-t-il.

Les débats dans notre pays devraient se baser sur les faits, écrit-il encore dans une pique à son successeur républicain.

Donald Trump a annoncé le rétablissement des sanctions contre la République islamique qui avaient été levées en contrepartie de l’engagement pris par l’Iran de ne pas se doter de l’arme nucléaire.

Aujourd’hui nous avons la preuve définitive que la promesse iranienne était un mensonge, a-t-il martelé lors d’une allocution depuis la Maison Blanche.

Articles simulaires

Tourner en ridicule le rire de Kamala Harris : une stratégie risquée, selon Baudelaire

Tim Walz permettra-t-il à Kamala Harris d’attirer l’électorat rural ?

J.D. Vance et le nouveau visage de la droite américaine