Le fabricant des soutiens-gorge de la reine Elizabeth II écarté après des indiscrétions

Reine Elizabeth II / REUTERS/Toby Melville

La marque londonienne Rigby & Peller a perdu le précieux agrément royal qu’elle possédait depuis 1960.

Reine Elizabeth II / REUTERS/Toby Melville

Des déclarations qui sont mal passées. Ce jeudi 11 janvier, l’entreprise Rigby & Peller, qui fournissait la lingerie de la reine d’Angleterre a annoncé qu’elle avait été dépossédée de l’agrément royal, un label que certaines marques sont autorisées à utiliser par Buckingham Palace, symbole d’excellence et de collaboration avec la royauté britannique.

En cause, un livre intitulé Storm in a D-cup (ou Tempête dans un bonnet D) et publié en mars 2017 par une certaine June Kenton, qui s’est longtemps occupée de concevoir et d’ajuster les soutiens-gorge d’Elizabeth II. Elle a pourtant expliqué au micro de la BBC qu’il n’y avait rien qui aurait pu être ennuyeux dans son ouvrage, et qu’elle considérait cette décision comme incroyable.

Simplement l’histoire heureuse de ma vie

De son côté, le palais de Buckingham a simplement précisé qu’il ne faisait pas de commentaire quant à des marques en particulier. Comme le note la BBC, quelques dizaines d’entreprises perdent le fameux sésame chaque année, et autant l’obtiennent pour la première fois.

Au moment de la parution du livre de l’ancienne corsetière de la reine, le palais lui avait rapidement indiqué ne pas avoir aimé le livre et lui avait signifié qu’elle perdrait son agrément. Je suis très triste que Buckingham Palace ait fait une exception pour ce livre. C’est simplement l’histoire heureuse et bienveillante de ce qui s’est passé dans ma vie, a-t-elle expliqué.

J’ai simplement dit que j’étais allée au palais, pas ce qui s’y est passé. Je n’ai jamais, au grand jamais, parlé de ce que je faisais là-bas avec la reine, ou avec la reine-mère et la princesse Margaret, a poursuivi June Kenton, qui travaille depuis plus de soixante ans dans la lingerie de luxe. Je trouve cela incroyable. C’est terriblement agaçant que cela arrive à la fin de ma vie, mais que puis-je y faire. Je ne peux pas me battre avec Buckingham Palace, et je n’en ai pas envie. Mais c’est dur.

Le médiatique précédent Harrods

Cela fait des siècles que l’agrément est distribué aux entreprises et aux artisans qui fournissent des biens à la famille royale britannique. Il peut être attribué par la reine d’Angleterre, son mari le duc d’Édimbourg ou le prince de Galles, nommément à l’individu responsable du produit et autorise les sociétés à frapper sa production des armes de la famille royale. À l’heure actuelle, quelque 800 entreprises le possèdent.

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