La formation des jeunes, le défi du XXIème siècle pour l’Afrique

Education en Afrique / Robert Daly via Getty Images

Nous faisons face aux mêmes problématiques, pourquoi ne pas tenter de les résoudre à plusieurs?

Education en Afrique / Robert Daly via Getty Images

Depuis la fin des années 1990, il se dit que l’Afrique sera le continent du 21ème siècle. Difficile de donner tort à ces prévisions. De plus en plus de forces économiques posent leurs bagages pour investir dans les pays africains ; des incubateurs et autres espaces de coworking dynamisent considérablement le monde de la tech et celui des start-up; les ressources naturelles du continent sont envoyées aux quatre coins du globe; des infrastructures ambitieuses sortent de terre de Tunis au Cap; de véritables industries de transformation des matières premières voient le jour.

Il faut se réjouir de l’arrivée de l’Afrique, même tardive, sur le devant de la scène internationale. S’en réjouir, certes, mais ne pas s’en contenter. Le continent sera celui du 21ème siècle si, et seulement si, il parvient à faire profiter sa jeunesse du rayonnement économique et culturel qu’il connaît actuellement. Aujourd’hui, la moitié des 15-24 ans – qui représentent quelque 200 millions d’Africains, soit presque 20 % de la population – n’a pas de travail, alors que ces jeunes sont un formidable vivier pour les économies africaines.

En 2009 déjà, Lionel Zinsou, alors conseiller du président béninois Thomas Boni Yayi, estimait que la jeunesse est une bonne synthèse des chances incroyables dont pourrait bénéficier l’Afrique dans les décennies à venir, mais aussi des handicaps auxquels le continent pourrait faire face. C’est précisément pour ne pas que la jeunesse africaine devienne un handicap pour l’Afrique que cette dernière doit faire davantage pour leur formation professionnelle.

Celle-ci fait d’ailleurs partie intégrante du programme de développement durable adopté par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2015, au même titre que la préservation des ressources naturelles et le maintien des températures globales en-dessous des 2 degrés. Former les jeunes, c’est entrevoir un futur positif non seulement pour eux mais pour la communauté toute entière, en prenant des mesures au présent.

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