Le dictateur de Corée du Nord a notamment qualifié le président américain de mentalement dérangé.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a ironisé ce vendredi 22 septembre sur le président américain Donald Trump qu’il a qualifié de mentalement dérangé, affirmant vouloir lui faire payer cher ses menaces contre son pays devant l’ONU.
Cette déclaration intervient après que Donald Trump a menacé mardi, dans son premier grand discours aux Nations unies, de détruire totalement la Corée du Nord, un régime vicieux et corrompu, si les Etats-Unis ou leurs alliés étaient confrontés à une attaque de Pyongyang.
Ce discours intervenait après des mois de tensions avec le régime de Pyongyang, qui continue de développer son programme balistique en dépit des sanctions prises par la communauté internationale.
Kim, que Trump a qualifié d’homme-fusée en raison de ses ambitions nucléaires, s’est également interrogé sur la santé mentale du locataire de la Maison Blanche.
Arsenal de sanctions renforcé
Le dirigeant coréen a dénoncé l’attitude mentalement dérangée d’un président des Etats-Unis qui a ouvertement exprimé devant l’ONU sa volonté non éthique de ‘détruire totalement’ un Etat souverain.
Isolée sur le plan international, la Corée du Nord affirme avoir besoin de la force de dissuasion nucléaire pour se protéger de la politique agressive des Etats-Unis.
Les remarques de Donald Trump plutôt que de me faire peur ou de m’arrêter, renforcent mes convictions, sur le fait que la voie que j’ai choisie est la bonne et que c’est celle que je dois continuer à suivre, a ajouté Kim.
Cette déclaration intervient après que les Etats-Unis ont renforcé jeudi l’arsenal de sanctions économiques visant des personnes et des entreprises accusées d’apporter leur aide au programme militaire nord-coréen.
Le président américain a donné son feu vert à d’éventuelles sanctions contre des personnes et sociétés qui financent et facilitent les échanges avec la Corée du Nord dans les domaines de la construction, de l’énergie, les secteurs industriels, médicaux, miniers, du textile et du transport. Ce vendredi 22 septembre, il a réagi sur Twitter aux propos de Kim, le qualifiant de fou qui ne craint pas d’affamer et de tuer son peuple et ajoutant qu’il allait être mis à l’épreuve comme jamais.