L’acteur affirme qu’une juge voulait l’atteindre en condamnant son fils.
Les accusations sont graves: Gérard Depardieu affirme que la justice française a tué son fils. Dans une interview donnée au média américain The Daily Beast publiée ce 20 septembre, l’acteur attaque le système judiciaire français et s’en prend personnellement à la juge qui a condamné Guillaume Depardieu à de la prison en 1988.
Je pense que la justice américaine est meilleure que la justice française, dit-t-il. Ils ont tué mon fils pour deux grammes d’héroïne. Il y avait une vieille juge en colère qui lui en voulait. Elle était de Versailles et avait décidé de se faire un Depardieu.
Selon Gérard Depardieu, la condamnation de Guillaume Depardieu en 1988 à l’âge de 17 ans pour usage, importation et trafic d’héroïne pour laquelle il a passé trois ans derrière les barreaux, était personnelle. Elle m’a eu au travers de mon fils et si elle avait pu, c’est à moi qu’elle aurait passé les menottes, accuse l’acteur de 68 ans.
Condamné en 2003 pour avoir tiré un coup de feu après une rixe avec un fan, puis en 2008 pour conduite en état d’ivresse, Guillaume Depardieu est décédé la même année d’une pneumonie conjuguée à une infection déjà contractée en 1995 à la suite d’un grave accident de moto.
J’ai survécu à tout cela, explique Gérard Depardieu au sujet des étapes de sa vie, dont la mort de son fils. Et parce que je survivais, j’étais complètement délivré, j’ai toujours été libre. Je me considère comme un cadeau, c’est tout. Je peux dire ce que je veux même si je me trompe. Mais je ne suis pas violent. Je respecte les gens, même si parfois je suis en colère contre eux. Mais ce n’est pas de la colère qui me donne envie de tuer quelqu’un.